Amiral Halcyon - la lionne de la République

Nom : Halcyon
Prénom(s) :  Elayne
Surnom(s) :  Ela, la lionne de la République
Age : 50 ans
Race :  Cathar
Monde d'origine : planète Cathar,
zone d’Expansion secteur des Colonies

Côté de la Force : Neutre, tendance lumineux
Faction : République
Rang désiré : Rang IV : Amiral de l‘armée,
ancien amirale du secteur des Colonies
récemment nommée Amiral du secteur du Noyau

Points Forts :
- Stratège : Elayne s’est révélée une brillante stratège à l’école militaire. Elle est capable d’avoi une vision d’ensemble de la situation et d’élaborer des plans d’actions rapidement. Elle essaye toujours d’avoir plusieurs plans pour éviter les surprises de dernière minute. Son mot d’ordre :  l’anticipation

- Perfectionniste : L’amirale Halcyon est une perfectionniste. Elle ne donnera jamais ses ordres tant que son plan n’est pas parfait. Elle veut à tout prix limiter les pertes dans ses rangs. Elle est capable de rester des jours sur un même plan quitte à faire passer sa vie sociale au second plan.

- Obstinée : Elayne est une femme obstinée qui est prête à tout pour obtenir se qu’elle veut. Un atout lorsque des vies sont en jeu. Elle ne lâche rien et se bat jusqu’au bout jusqu’à ce qu’elle n’ait plus aucune carte dans son jeu.

- Multilingue : Élève intelligente, la jeune femme se passionne pour les différents dialectes de la galaxie. Elle en apprendra une certaine quantité en parallèle de ses études militaires. Elle avancera à ses supérieurs que c’est un avantage considérable pour ceux qui sont destinés à prendre des commandements d’importance. Une argumentation approuvée par son général.

- Incorruptible : Militaire avec un grand sens de l'honneur, elle est incorruptible et cela est de notoriété publique. Ce n'est pas vers elle qu'il faut se tourner si l'on désire un petit arrangement.


Points Faibles :

- trop disciplinée : L'amirale est une emmerdeuse de première catégorie qui nN’accepte que les ordres venant du chancelier

- Hémophile : Elayne souffre d'une hémophilie moyenne qui la touche depuis sa naissance et qui la rend vulnérable. Un épanchement de sang peut vite devenir dangereux pour elle.

- Phobie de l'eau : La  quadragénaire est atteinte d'une phobie de l'eau  depuis qu'elle a manquée de se noyer dans son enfance.

- Hyperaudition : La Cathar possède une hyperaudition qui la rend sensible aux sons trop fort, elle en devient irritable.

- boiteuse : Une ancienne blessure de guerre à la jambe droite  ne lui permet plus de courir partout. Elle est boiteuse.




- 1 blaster defender -5 qu'elle garde sur elle. Un cadeau que son général lui à offert lorsqu'elle a atteint le grade de Vice-Amiral du secteur des Colonies.

- 1 croiseur lourd : La Griffe de la République, croiseur lourd de l'amiral du secteur du noyau. Les amiraux à son commandement s'y succèdent à chaque nouvelle nomination.

- Un Yacht Starwind : L’Eden est le yatch privé de l'amiral Halcyon et de sa sœur cadette. Il est dans sa famille depuis des générations. Elles en ont hérité après le décès de leurs parents.




Elayne est une femme qui a atteint l’âge de raison depuis déjà plusieurs années. L'amiral Halcyon est une femme de nature joyeuse et festive. Il n'est pas rare de la voir dans un bar à faure la fête lorsqu'elle est en permission. La jeune apprécie le goût du vin et souvent elle se rappelle très mal des fins de soirée bien trop souvent arrosées. Lorsqu'elle était cadet, elle sortait mais buvait beaucoup moins. Certains disent qu'elle tente d'oublier des choix qu'elle a du faire comme l'abandon de sin ancier supérieur au-dessus d'Indéron. Malgré tout, elle sait pourtant être sérieuse et garder la tête froide la plus part du temps. D’un caractère impitoyable, elle n'hésite pas à faire régner l'ordre par la crainte et la violence lorsque cela est nécessaire. Tous ses hommes s'accordent à dire qu'elle préférait tuer de ses propres mains les déserteurs et les mutins plutôt que le désordre s'installe à bord de son vaisseau. Elle déteste l’injustice et le fait souvent savoir par des paroles sans détour. On lui reproche parfois son manque de capacité à s’exprimer avec emphase. Mais Elayne est une militaire pas une diplomate. Elle va droit à l’essentiel sans se soucier des convenances.

L’Amiral est une femme patiente et bienveillante qui n’hésite pas à donner de son temps aux jeunes recrus pour les aider à s’intégrer au sein de son commandement. Elle aurait pu faire une excellente formatrice mais elle préfère rester à son poste de commandement pour s’assurer de l’avenir de l'armée qu’elle défendra becs et ongles face au nouveau Chancelier Suprême. Malgré son incompréhension face à l’antimilitarisme du nouveau Chancelier Suprême, l’Amiral Halcyon ne discutera jamais ses ordres, seuls ordres qu’elle accepte d’ailleurs d’appliquer. Ce qui lui donne la réputation d’une casse-pied auprès de ses supérieurs plus direct que sont l’Etat-Major et le Chef d’Etat-Major. Obstinée, elle ne lâche rien lorsqu’elle a pris une décision et l’assume jusqu’au bout ne reculant jamais.

Si dans son travail elle n’a pas la réputation d’une femme douce et aimable, il n’en est rien dans sa vie plus privée et intime. Elayne est une amie fidèle sur qui l’on peut compter. Elle ne fera jamais défaut. D’un caractère méfiant, ce n’est qu’après de nombreuses années qu’elle vous accordera sa confiance, une confiance qu’il ne vaut mieux pas ternir au risque de s’en faire une ennemie mortelle.

Malgré son rang, Elayne Halcyon reste humble. Elle n'aime pas qu'on l'appelle avec d'un mot pompeux, Madame ou Amiral lui suffisent amplement. Elle est pmeinement consciente de son rôle mais reste intimement persuadée qu'elle n'est pas irremplaçable. Elle occupe un poste sue d'autres ont occupé avant elle et que d'autres occuperont après elle. Ainsi vont les choses de la vie.

Elle a pour habitude de s'énerver dans sa langue maternelle, le Catharese.



Elayne est une cathar avec toutes les caractéristiques physiques de son espèce. Elle a des oreilles pointues de félin et des griffes acérées rétractables. Elle a aussi des yeux en amande et un petit museau. Son pelage est marron clair et ses cheveux très longs et la plupart du temps détachés sonr marron plus foncé. Elayne est une cathar dans la norme, elle mesure 1m65. C’est une femme élancée et élégante qui n’a pas pour habitude de porter un uniforme.

Elle adore avoir sur ses pieds de chat de petites bottes blanches. C’est une grande adepte des vêtements avec des manches amples lui permettant de faire tous les mouvements qu’elle désire. C’est essentiel pour elle. Depuis son accident sur le champ de bataille qui manqua de lui coûter la vie aux vues de sa maladie, elle a besoin de se sentir libre dans chacun de ses gestes. Elle ne supporte plus les vêtements protocolaires. Elle ne porte pour ainsi dire presque jamais de pantalons préférant les robes ou les jupes.

Lorsque l’on ne connait pas la dame, elle n’a clairement pas l’air avenante avec son air sérieux et grave. Mais lorsqu’on la connait plus, elle devient une femme très bavarde capable de parler de tout et de rien.

La jeune Elayne Halcyon est née en -5345 sur la planète Cathar. Elle a grandi au milieu des siens et des arbres qui constituaient sa ville de naissance. La famille de Elayne s’agrandit deux ans après sa naissance d’une autre petite fille. Les deux fillettes s’entendaient très bien et jouaient beaucoup ensembles. Les jeux alternaient entre course poursuite et chamaillerie. Les deux sœurs apprenaient alors les rudiments du combat et aiguisaient ainsi leurs sens déjà aiguës de par leur constitution de Cathar. Si leur enfance fut douce et agréable, elles regrettèrent rapidement les trop longues absences de leur père. Ce dernier étant diplomate, il n’était malheureusement pas souvent très présent pour voir ses deux petites grandir. Il fut notamment absent lorsque Elayne fêtait ses quatre ans. A cette époque-là, il était au cœur du Noyau sur la planète Coruscant et dialoguait avec les représentants de la planète quant à la marche à suivre concernant les Mandaloriens.

Leur éducation fut donnée par leur mère, une Cathar à la fourrure presque dorée et aux yeux jaunes. Madame Halcyon éduqua ses filles dans la moralité Cathar leur inculquant la loyauté et un grand sens de la famille. Les deux enfants pourtant semblables ne prirent pas le même chemin. Rapidement, la cadette fut repérée par des Jedi et emmenée au sein de l’Ordre sur la planète Devaron. Quant à l’aînée de la fratrie Halcyon, elle se passionna rapidement pour les langues et le combat. Un désir toujours plus grandissant de protéger sa famille. Les premières années de séparation avec sa sœur furent difficiles pour la jeune Elayne. Sombrant dans la mélancolie, son père entreprit de l’emmener de temps à autre dans ses missions diplomatiques pour lui changer les idées. Si elle ne prit absolument pas goût à la diplomatie bien trop franche qu’elle était, elle trouvait le pilotage des vaisseaux fascinant. Elle suivit son père dans ses missions jusqu’à l’âge de dix ans.

A 13 ans, en -5332, Elayne rejoint l’académie militaire de Carida au cœur du Noyau. Carida était bien loin de sa planète natale, mais le choix de la jeune fille était fait. Elle débarqua alors complètement seule sur la planète. Elle intégra la prestigieuse académie en tant que cadet. Elle était parmi les plus jeunes et en souffrit beaucoup, surtout les premiers temps. Ses camarades n’étaient pas des tendres et aucune distinction n’était faite entre les rares cadets de son âge et les un peu plus vieux. Le levé se faisait aux aurores et le premier repas était rapide. S’en suivait une série d’exercices physiques. Ils avaient pour but d’accroitre la capacité musculaire des jeunes recrues mais aussi leur endurance. Avoir du souffle était un impératif parmi tant d’autres. Plus tard ils apprendraient aussi comme leurs aînés à manier toutes sortes d’armes, des blaster ou des couteaux laser.

Chaque année, les entrainements devenaient plus longs et plus difficiles. Au bout de deux ou trois années, les jeunes recrues s’ils étaient aptes, ce qui était le cas pour la plupart montait d’un grade. Elayne n’était pas parmi l’élite de sa promotion mais elle restait dans le haut du panier. Au départ, elle voulait entrer dans les forces terrestres. Mais dès sa première année à l’académie, son handicape l’en empêcha. En effet une blessure un peu plus importante que les autres révéla sa maladie à ses supérieurs. Il fut même un temps décidé de la renvoyer chez elle. Un soldat hémophile, ce n’est clairement pas possible. Mais l’entêtement de la jeune fille eut finalement raison du corps décisionnaire. Surtout qu’elle avança pour son jeune âge un argument qu’il ne pouvait ignorer. Dans la marine, les soldats s’exposaient moins aux coups. La marine, le seul endroit où elle pourrait être soldat sans causer trop de problème. Mais son hémophilie restait et restera toujours un problème. Car la moindre blessure peut devenir grave si elle n’est pas prise en charge rapidement et cela ne comprenait pas seulement les blessures de guerre.

En parlant de blessure de guerre, il y en a une qui aurait pu lui coûter cher, très cher, jusqu’à sa vie. C’était lors de sa première intervention à bord de l’Esperanza. Elle était une jeune capitaine de frégate. Elayne avait une vingtaine d’année. Elle devait obéir aux ordres donnés par le contre-amiral, qui lui-même suivait les ordres du vice-amiral et ce dernier de l’amiral du secteur des colonies. Et ce fut au court de cette opération sans grande importance que sa frégate fut attaquée. La Cathar fit tout son possible pour limiter les dégâts mais une explosion projeta une barre de fer qui avec la violence du choc se planta dans sa jambe. Le sang commença à couler, couler et toujours couler. Ce jour-là, son hémophilie aurait pu la tuer sans l’intervention d’un médecin très compétent. Une maladie fort peu à propos lorsque l’on se destine à l’armée. La Cathar batailla ferme pour gagner le droit de rester un soldat. La seule condition qu’on lui donna fut de rester dans les forces navales de l’armée Républicaine. Un choix qui lui allait très bien puisqu’elle préférait et de loin ce domaine à tous les autres. Après cela, ses entraînements et ses missions se poursuivirent.

A l’âge de 30 ans, Elayne Halcyon était désormais capitaine de Vaisseau. Capitaine de son propre vaisseau, elle répondait toute fois encore aux ordres du contre-amiral Jonhson. Un homme fort sympathique comme peu il y en avait dans l’armée. Il avait dix ans de plus qu’elle et le cœur de la jeune femme se mit pourtant à battre pour lui de façon surprenante. Mais si la Cathar n’était pas insensible à ses charmes, elle n’en perdait pas pour autant son franc parlé et son caractère. Ses missions en tant que capitaine de vaisseau variait beaucoup mais celle dont elle était la plus fière à l’époque c’était une mission d’accompagnement. Evidemment, dit comme cela, ça n’avait rien de très grandiose. Mais le fait est que la personne était importante. Il s’agissait d’un membre de la délégation diplomatique du système Fallen. Le corps diplomatique était constitué de l’Ambassadeur lui-même. Il fallait donc le protéger. Le système Fallen était comme d’autres planètes de la bordure extérieure très proche du monde Mandalorien, bien trop proche. Il était indispensable de le protéger et c’était pour cette raison que la Capitaine de Vaisseau Halcyon se retrouvait à jouer les escortes avec son vaisseau pour protéger les arrières de la délégation.  Et ce n’était pas de trop puisqu’ils essuyèrent des tirent Mandaloriens alors qu’ils étaient encore proche du système Fallen. La Capitaine de vaisseau ordonna de débuter les échanges de tire pour garantir l’intégrité du vaisseau transportant la délégation. La réaction fut immédiate et Elayne constata avec soulagement que les forces Mandaloriennes lâchaient l’affaire. C’était une très bonne chose. La capitaine de vaisseau avait clairement d’autres chats à fouetter que de s’occuper de poursuivant Mandaloriens. Une obstination qui fit forte impression au sein du vaisseau tout comme son sang-froid. Ce fut une mission rondement menée que ses supérieurs n’hésitèrent pas à mentionner pour justifier son avancement un peu hâtif seulement dix ans après son arrivée au poste de capitaine de Vaisseau. Et ce fut à l’âge de 40 ans qu’elle obtint le grade de Contre-Amiral du secteur des Colonies.  

Elle prit ses fonctions à l'aube de ses 40 ans et la Cathar avait du mal à se faire à sa nouvelle vie. Elle n'aurait jamais cru progresser aussi vite. Bien sûr, cela lui faisait extrêmement plaisir et à dire vrai, elle ne pouvait pas vraiment refuser une telle promotion. Alors elle avait accepté et faisait en sorte d'être à la hauteur de sa nouvelle fonction. Elle devait prouver qu'elle était digne d'occuper ce poste, qu'elle en avait les capacités et la volonté. Ce fut à cette époque qu'elle se rapprocha de l'Amiral de l'Esperanza. Un homme qu'elle appréciait réellement. Un homme qui semblait desceller en elle la force de mener des hommes au combat et qui croyait en elle plus que n'importe qui dans les forces armées de la République. C'était un rapprochement peut-être un peu trop ambigu aux yeux de l'armée, mais la Cathar en avait que faire. L'homme qui lui dicterait sa ligne de conduite dans le privé n'était pas encore né et ne le sera probablement jamais. Et puis c’était à ses yeux bien plus qu’une simple attirance physique. Il y avait en plus cette attirance intellectuelle, celle que le ressent face à des êtres d’exceptions. C’était aussi pour cela que la Cathar voulait donner le meilleur d’elle-même. Et elle en a eu un jour l’opportunité. Un groupe de pirates sévissait dans la bordure extérieure et dans le Secteur des Colonies. L’Esperanza les prit en chasse alors qu’ils étaient encore dans le Secteur des Colonies et les traqua jusque dans la Bordure extérieure. Cela faisait bien top longtemps qu’ils les narguaient tous autant qu’ils étaient. L’Amiral lui donna carte blanche pour les arrêter.

Elayne finit par leur tendre un piège dans entre deux planètes de la Bordure. Elle avait demandé d’intercepter leur communication et de se faire passer pour un vaisseau de voyageur. Le leur avait fonctionné à merveille. Le groupe de pirate s’en était pris à ce qu’ils pensaient être une corvette de transport. Ce ne fut que lorsqu’ils débarquèrent à bord pour piller et voler tous ce qu’ils pouvaient, qu’ils comprirent qu’ils s’agissaient d’un piège. Un piège dont aucun n’en sorti vivant. La Contre-amiral avait eu carte blanche et face aux échanges nourrit de tires, elle avait rapidement ordonné qu’on les abatte plutôt que d’essayer de les garder en vie. Ce fut un franc succès, les pirates étaient morts et ces derniers du moins ce groupe ne s’en rendrait plus à personne. Un fait d’arme et une mission menée à bien qui lui valut une nouvelle nomination au poste de Vice-Amiral de l’Esperanza. C'était peu de temps avant l'escarmouche avec les Hutt et les Mandaloriens au dessus de la planète Onderon.


5310 avant la bataille de Byss, Cuirasser Esperanza,
vol stationnaire au-dessus de la planète Onderon,

La Vice-amiral Halcyon parcourrait nerveusement les couloirs du cuirasser des forces Républicaine du secteur des Colonies. La demoiselle se rendait avec gravité auprès de son supérieur l’Amiral Jelantos Sodervall. L’Amiral du secteur des colonies était un homme originaire de Byblos. L’Amiral appréciait sa subalterne et son esprit vif. Il aimait sa détermination mais nettement moins son sens trop aiguë de la morale à son goût. Parfois la fin justifiait les moyens, un principe que la Cathar n’arrivait pas à comprendre. Elayne arriva en trombe dans la salle de commandement du cuirasser. « Amiral, vous m’avez demandée ? » demanda en saluant militairement son supérieur la Vice-amiral. L’homme ne se tourna même pas vers elle. Il se contenta d’hocher la tête. L’heure était grave, elle le savait, elle le sentait. Ses sens félins étaient en alerte. Les vaisseaux ennemis se déployaient inexorablement devant eux. Ces maudits Hutt alliés aux Mandalores, l’Amiral de l’Esperanza leur ferait payer leur arrogance. La République ne venait pas les envahir, simplement s’étendre un peu plus à l’Est se rapprochant de leur territoire. La Cathar observait les cartes galactiques redessinées et sa queue ne cessait de fouetter l’air avec nervosité. Elle ferma les yeux et soudain comme prise dans une faille spatiotemporelle, tout était fini. Elle était étourdie, les sons étaient sourds autour d’elle. On s’afférait beaucoup dans le cuirasser. On lui demandait de donner des directives et dans un état second elle répondait. Puis elle alla s’enfermer dans sa cabine et s’affala sur son lit. Comment avaient-ils pu en arriver là ? Comment la flotte républicaine avait-elle pu se faire avoir à ce point….

Quelques heures plutôt,

« Vice-amiral Halcyon, une idée pour défaire ces maudits Hutt ? » questionnait l’Amiral Sodervall. La jeune femme était penchée sur la carte galactique. Il y était représenté le positionnement des flottes républicaines sous les ordres de l’Amiral et celles des Hutt. Ces maudits Hutt ne semblaient pas apprécier le fait que la République veuille s’étendre si près d’eux. Le résultat, les deux flottes se regardaient désormais en chien de faillance. La Vice-amiral fronça les sourcils et ses oreilles félines s’orientèrent tantôt à gauche tantôt à droite en même temps qu’elle penchait légèrement sa tête d’un côté ou de l’autre pour réfléchir. Son supérieur ne disait pas un mot. Il se contentait de l’observer. Elayne posa un doigt sur la carte puis inspira profondément. « Visiblement, pour le moment les deux flottes stationnent ici et là. » commença la Cathar en traçant deux lignes imaginaires avec sa main. « Nous disposons de vaisseaux lourds et de vaisseaux plus légers, il nous faut utiliser ces deux forces. Les vaisseaux les plus légers peuvent harceler les vaisseaux en bordure… » L’Amiral se pencha sur les explications en direct de la jeune femme. « Nos vaisseaux plus lourdement armés effectueront alors une percée ? » demanda l’Amiral. La Cathar opina du chef. Ils s’étaient compris sur la marche à suivre et c’était bien là le principal. Parfois ils avaient du mal à se mettre d’accord sur la stratégie à adopter mais ils finissaient toujours par faire un bon duo. « Evidemment, l’idéal serait qu’une seule partie de notre force lourde s’engage dans la percée. Ainsi nous pourrions prendre en tenaille les forces Hutt. » Conclut la Vice-amiral de l’Esperanza

Un sous-officier s’approcha et la Cathar reprit. « Regardez, vous placerez vos hommes là, là et ici aussi, c’est très important. Si vous parvenez à occuper les vaisseaux situés aux extrémités, la percée en sera plus facile. Il faut diviser cette ligne trop compacte. Nous devons prendre la main de cette bataille dès les premières secondes de combat. » L’homme se mit au garde-à-vous et s’éclipsa. L’Amiral referma le datapad et la carte galactique. Un petit éclat de confiance se lut dans son regard et il se dirigea vers le sous-officier qui devait appliquer la percée. Le premier acte de la bataille était lancé. Bientôt les forces se mettraient à bouger, Elayne le savait pertinemment. Alors la Cathar se rapprocha des vitres du cuirasser pour observer le spectacle avenir. Garder un œil sur le dérouler des opérations n’était pas une option. Il fallait se préparer à changer de tactique à tout moment. La Vice-amiral inspira profondément et se mit à fixer l’espace. Le ballet commençait. Les vaisseaux de la République se mettaient en marche et instantanément, ceux des Hutt aussi. Nul doute qu’il avait eux-mêmes peaufiner un plan. Et si les premières minutes d’engagement tournaient à l’avantage des forces républicaines, un élément perturbateur vint chambouler tous les plans. Des vaisseaux mandaloriens faisaient leur apparition. La Cathar ouvrit la bouche, surprise mais aucun son n’en sortit. Elle jura en Catharese et se tritura les doigts. Déj son supérieur revenait vers elle. « Ah ça, ce n’était pas prévu. Que font les Mandaloriens ici ! » s’écria-t-il tout en se doutant très bien de la raison de leur venu dans les rangs des Hutt. Ces maudits contrebandiers et mercenaires venaient prendre leur revanche, c’était certain et on ne peut plus clair. L’avenir de la bataille virait au cauchemar. Déjà les pertes républicaines se faisaient plus nombreuses. Il fallait stopper l’hémorragie et vite.

La Vice-amiral se retira alors dans sa cabine pour réfléchir. Mais elle ne resta pas seule longtemps. Rapidement, un homme vint frapper à sa porte. Il venait lui annoncer la catastrophe. Les forces Républicaines étaient défaites minutes après minutes. C’était presque perdu et la Cathar ne trouvait pas de solution, pour la première fois de sa vie. Elayne Halcyon referma la porte violement et mit sans dessus dessous sa cabine. Ceux passant devant sa porte entendait les bruits des objets se fracasser sur le sol ou percuter les murs. Puis ce fut le silence. Un calme mortuaire. Un officier osa la prévenir que l’Amiral voulait la voir. Et voilà qu’elle était à nouveau devant une carte galactique. Son supérieur ne prononçait plus un mot. Puis soudain, il se tourna enfin vers elle. « Je vais rencontrer leur dirigeant dans une navette. J’irai seul. » La Vice-amiral écarquilla les yeux, incrédule. Elle connaissait bien son amiral et elle peinait à croire ce qu’il venait de lui dire. « Amiral, ce n’est pas une bonne idée. Les Hutt ne discuteront jamais et le Mandaloriens non plus. » rétorqua avec force la Cathar qui flairait le piège à des milles de là. Mais elle avait beau dire tout ce qu’elle souhait, sa décision était prise et Elayne le savait pertinemment. Alors elle le regarda quitter les lieux et elle se mit à fixer les moniteurs sur lesquels s’inscrivaient les différents vaisseaux ennemis. L’Amiral quitta le cuirasser et embarqua à bord d’une petite navette. La Vice-amiral suivait le chemin depuis l’écran de contrôle. Mais dès que l’Amiral fut arrivé, les vaisseaux ennemis se mirent à bouger à nouveau. C’était un piège elle l’avait bien senti. « Tous à vos postes de combat » cria alors la Vice-amiral.

Une courte communication s’ouvrit avec la navette ennemie. La Vice-amiral ne comprit pas tout tellement le son était mauvais mais elle reconnut la voix de son supérieur. Et même si elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il disait, elle estima qu’elle en avait compris l’essentiel. « Faites-moi une percée on s’arrache c’est u ordre ! » s’écria alors Elayne Halcyon dont le regard avait quitter les moniteurs de contrôle. « Mais, l’Amiral ? » questionna un jeune enseigne de Vaisseau. La Cathar le regarda fixement puis répondit. « Il n’y a plus d’Amiral, votre supérieur désormais c’est moi. » Le jeune garçon hocha de la tête. « Bien Vice-amiral. »

La Vice-amiral Halcyon était à bord du cuirasser amiral du secteur des colonies. Elle faisait route vers l’académie. Elle y avait un rendez-vous d’importance. Depuis la mort de son supérieur, la jeune femme avait pris le commandement par intérim de la flotte. Mais un nouvel amiral devait être nommé et c’était l’Etat-Major qui allait l’informer. Les pas de la Cathar la guidèrent sur la passerelle et elle descendit finalement de son vaisseau lorsque ce dernier se posa et ouvrit ses portes. La Cathar se dirigea d’un pas décidé vers la grande salle de l’académie qui servait parfois de lieu de réception. Pour l’occasion, elle avait accepté de revêtir l’uniforme de cérémonie qui selon elle, ne lui allait absolument pas. Mais c’était le protocole et pour cette fois, elle pouvait faire un effort. Alors elle se présenta la tête haute dans la grande salle et se mue dans un silence mortifère lorsqu’elle ne vit aucune personne porter l’uniforme d’amiral devant elle. Cela sentait le piège, le piège diplomatique mais le piège tout de même. Alors elle s’avança doucement et salua ses camarades de l’académie et ses supérieurs. « Nous vous attentions, Amiral Halcyon. » lança abruptement le chef d’Etat-Major. La Cathar manqua de s’étrangler de surprise. Elle ne comprenait pas très bine cette blague de très mauvais goût qui plus est.

« Vous avez assuré avec brio l’intérim suite à la mort de l’Amiral Sodervall lors de l’escarmouche au-dessus de la planète Onderon il y a de cela un an et demi. Vos hommes vous apprécient et il s’est avéré des plus judicieux de vous nommer Amiral. Ainsi vous avez désormais le grade et les honneurs dû au poste que vous occupez depuis tout ce temps. »

Elayne fit le salut militaire et se concentra pour aligner simplement eux mots. « C’est un honneur Monsieur. » Voilà qui était dit. C’était bref et concis. Elayne n’était pas prête à faire mieux ce soir-là. Elle ne voulait pas spécialement de ce poste surtout au vu des circonstances qui l’avait amenée jusque-là. Mais en la mémoire de son ancien supérieur, elle se voyait mal refuser un tel honneur. Alors elle décida de prendre sur elle et la Cathar s’approcha maintenant de ceux qui lui faisaient face. Ils lui remirent un long manteau aux insignes d’Amiral du secteur des Colonies. Le reste de la panoplie viendrait par la suite. D’un geste de la main, le Major lança le début des festivités. Comme un seul homme, les invités se dispersèrent allant de buffet en buffet, chipant çà et là des petit-four et des petits gâteaux. Elayne se dirigea lentement vers le bar où elle prit une coupe puis on vint l félicité pour son nouveau grade. Petit sourire par-là, petit signe de la tête par-ci pour remercier les convives. La jeune femme n’avait plus qu’une seule idée en tête, rejoindre le plus vite possible ses quartiers sur l’Esperanza.


Elayne pensait que plus rien d’extraordinaire ne pouvait lui arriver. Elle avait tort. Elle pensait que son grade d’Amiral du Secteur des Colonies serait son dernier, elle avait aussi tort. Voilà qu’il y avait à peine une semaine, en 5301 BBY la Chancellerie l’avait nommée Amiral du Secteur du Noyau, un honneur et une pression dont elle se serait bien passée. Elle avait manqué de s’étouffer lorsqu’on lui avait dit comme la dernière fois qu’elle faisait du bon travail et qu’elle méritait ce poste. Un court instant elle avait songé à partir en courant, à refuser cette charge prestigieuse. Et au final, elle s’était laissée faire, comme un chaton sans défense. Et le pire restait à venir, parce que moins d’un an après cette histoire, un nouveau Chancelier Suprême fut élu. Et là, se fut le drame pour tous les militaires. Au sein de l’armée, il était de notoriété publique que le nouveau Chancelier était un antimilitariste de première catégorie. Voilà un homme dont l’Amiral devrait se méfier. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la jeune femme apprit la mort mystérieuse de son père alors Ambassadeur de la planète Cathar. Le drame eu lieu à la fin de l’année 5301. Sa mère étant déjà décédée depuis 5 ans, elle hérita avec sa sœur d’un magnifique Yach : l’Eden.

L’année 5300 ne s’annonçait pas meilleure. Plusieurs planètes de la Bordure sont annexées par les mandaloriens et malgré le fait que les Amiraux avec à leur tête l’Amiral du Secteur du Noyau tirèrent la sonnette d’alarme, la République ne bougea pas d’un pouce. Non au lieu de protéger les planètes de la Bordure, ces messieurs-dames se déchiraient au sujet de l‘assassinat du Sénateur de coruscant. Un incident fort fâcheux, cela était certain. Mais il ne fallait pas que le Sénat en oubli les autres planètes et la menace Mandalorienne. Au bord de La Griffe de la République, un croiseur lourd, l’Amiral Halcyon attendait que les choses changent.