5300 BBY : Plongez dans l'âge d'or de la République, aux prémices des Croisades Mandaloriennes, alors que le peuple Sith étend discrètement son ombre sur la galaxie.
Xenia Lah’saa est une Chiss. La plupart des êtres ne voit en elle qu’une personne orgueilleuse, froide et hautaine. C’est ainsi que ceux qui ont eu la « chance » de croiser un Chiss dans leur existence diront d’eux. Et Xenia ne fait pas exception à la règle.
C’est une femme, intrigante, menteuse, rusée, impitoyable et cruelle, ce qui peut sembler bien noir pour une personne ordinaire. Mais c’est aussi évident à partir du moment où elle s’est émergée au sein d’un impitoyable équipage de pirates. Le droit de vivre au sein d’une zone de l’espace au milieu de son peuple et de sa culture lui fut privé. Subissant dès lors un exil non volontaire, il se trouve qu’elle a su rebondir et s’adapter… D’une manière ou d’une autre. Et les travers que l’on peut reprocher à Xenia, sont plutôt dus à son boulot. Les plus mauvaises langues avanceraient que sa philosophie est : fait aux autres ce que tu ne voudrais qu’ils te fassent…
Xenia ne fut pas toujours ainsi. Car les Chiss sont reconnus comme étant un peuple discipliné et ayant un sens aigüe de la hiérarchie. C’est aussi ce qui a guidé ses pas dans la galaxie au sein du territoire de la République. Ils ont aussi une soif de connaissance et observer et côtoyer diverses espèces ne font qu’accroître ces connaissances. Ce qui a conduit à sa métamorphose pour être la femme qu’elle est. Sa faible connexion avec la Force n’avait eu de cesse de se manifester comme étant que de simples « avertissements ». Ce qui lui avait fait se sentir meilleure que les autres, spéciale en un mot.
Plusieurs évènements qui en découleront la conduiront à devenir la pirate et esclavagiste qu’elle est aujourd’hui. Mais à ses yeux tout ceci n’est qu’une étape. Un moyen pour elle d’assouvir ses ambitions. L’une d’elle est plutôt singulière, surtout dans sa situation actuelle. Se serait de pouvoir retourner dans l’espace républicain la tête haute et « blanchie » des méfaits que l’on pourrait venir lui reprocher. Et comme rien n’est gratuit dans ce monde, il faut s’attendre à ce que le paquet cadeau soit gorgé de sang…
Description physique/Apparence (200 mots minimum)
Xenia Lah’saa est une femme de race Chiss allant atteindre le cap des trente ans. Vingt-sept ans pour être exact. Physiquement elle est grande, environ 1m75, mince et d’une beauté qualifiée de glaciale par la plupart des espèces. Sa peau est d’un bleu profond, ornée de quelques tatouages sur le haut du bras et de l’épaule, lorsque vous avez l’occasion de les apercevoir. Les tatouages ont bien entendu une signification. Ceux ont pour origine celle de ses activités de pirate et d’esclavagiste. Dans son milieu, d’un simple regard, n’importe qui peut savoir à qui ils ont à faire face à elle. Ses cheveux sont noirs, chose plutôt ordinaire chez les Chiss. Sauf lorsqu’elle « s’amuse » à y apporter une touche de couleur plus fantaisiste dirons-nous. Cela arrive parfois. Ses yeux sont rouges vifs, couleur qui renvoie à la galaxie entière le feu de ses ambitions qui la dévore de l’intérieur. Ou comme lui avait fait remarquer un type il y a très longtemps que ses yeux étaient comme deux photorécepteurs de droïde de combat. Et que lorsqu’ils se posent sur toi ils ne te lâchent plus jusqu’à ce que tu sois entre ses pattes. Un regard qui met mal à l’aise plus d’un et ne fait qu’accentuer le ressenti de beaucoup sur elle lorsqu’ils la croisent pour la première fois. Son Basic est teinté d'un accent plutôt étrange, issue du Cheunh, la langue des Chiss. Pour certaines oreilles cela lui donne une touche de charme supplémentaire et pour un accent à couper au couteau. Etant une espèce plutôt rare de ce côté de la galaxie, une Chiss passe aisément pour une créature exotique même si elle a la forme ordinaire d’une humanoïde, même sur un monde cosmopolite comme Nar Shaddaa. Niveau vestimentaire, Xenia Lah’saa a un goût extrêmement simple. Elle est généralement vêtue d’une combinaison de cuir qui laisse apparaître les courbes de son corps et montre aussi que celui-ci est athlétique. Ensuite, Xenia laisse ostensiblement apparaitre son armement personnel. Un pistolet blaster à la hanche droite et le neuro-fouet sur la hanche gauche.
Historique (1000 mots minimum)
Sarvchi est une planète considérée comme « neutre » par ses dirigeants, la Famille Chaf. Cette planète est considérée comme « ouverte ». C'est-à-dire que les marchands itinérants provenant de secteurs différents de la galaxie peuvent s’y rendre pour leurs échanges commerciaux et diplomatiques avec les Chiss. Et seulement si les Chiss acceptent leur présence, tout ceci ne se faisant que sur leur invitation. C’est aussi là que vivent les rares autres peuples alliés des Chiss, le seul endroit où ils leur autorisent à vivre dans leur espace. Le régime politique est une oligarchie composée de plusieurs familles régnantes, allant de trois à douze selon les périodes. Chacune possédant ses propres fonctions au sein de leur système politique qui finira par accoucher de l’Ascendance Chiss. La Famille Chaf fait partie de ces familles selon les différentes fluctuations d’influences politiques entre ces familles.
Xenia Lah’saa est née aux environs de -5327 avant la bataille de Yavin (BBY), sur un vaisseau pendant son long trajet à travers l’hyperespace entre le territoire largement méconnu de la République et la planète Sarvchi de l’Espace Chiss. Ses parents sont des marchands, ayant eu parfois l’autorisation de voyager brièvement dans l’espace républicain. Il est possible pour des Chiss « d’entrer » dans ces familles par leurs mérites. Pour ses parents, leur entrée au sein de la famille Chaf n’était que d’être à leur service. Et comme la prérogative de cette famille régnante est la diplomatie et le commerce, c’est dans cette dernière branche que ses parents travaillèrent. Et c’est durant le contexte de l’une de ces expéditions commerciales dans l’espace républicain, qui a été prolongée de plusieurs mois, que la Chiss connue sous le nom de Xenia Lah’saa vit le jour.
La société Chiss peut paraître idéale pour eux, contrairement aux autres espèces qui la trouvent trop rigide, elle peut tout aussi bien se montrer impitoyable envers ses congénères. A leur retour, leur petite fille fut soumise aux divers tests de santé. Rien ne semblait anormal. Maintenant que leur enfant était né, le devoir de ses parents était de l’éduquer, finit les voyages intersidéraux. L’éducation des Chiss est très rigoriste et sans nul doute adaptée à la précocité de leur espèce. Ce qui d’un regard extérieur peut peiner plus d’un car leur enfance passe à vitesse grand V. Son enfance sur Sarvchi ne dura que cinq ans. Quelle ne fut pas leur surprise de constater qu’il y avait chez leur petite fille, aux yeux de ses congénères, une anomalie considérée comme dangereuse : les midichloriens. Leur niveau n’est pas élevée et si la science Chiss n’était pas aussi développée et raffinée qu’elle ne l’était devenue, elle aurait pu passer au travers. Après plusieurs semaines d’attentes et d’angoisses pour ses parents, le verdict était tombé : la mort ou l’exil pour leur enfant. La politique de natalité des Chiss est très stricte… et sans appel. La mort aurait été sans nul doute le choix le plus simple.
L’exil fut le choix de ses parents. Car jusqu’à présent, leur fille ne semblait pas représenter une menace, un danger public. En réalité la jeune Xenia Lah’saa en était bien loin de se douter qu’elle possédait le moindre don surnaturel. Ne comprenant pas d’ailleurs ce qui se passait et ce lui arrivait. Les différentes attitudes de ses proches envers elle et de la société même, venant bouleverser son existence. C’est donc vers l’âge de ses cinq ans qu’elle allait pour la première fois embarquer pour de vrai dans un vaisseau qui la ferait quitter cette planète sur laquelle elle avait toujours grandie et même la zone de l’espace dans laquelle vit son peuple pour une destination quasiment inconnue pour elle. De plus, ses parents ne l’accompagneraient pas. Ils étaient tristes et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle l’était aussi mais croyait qu’elle finirait par rentrer. Un mois de traversée avant d’atteindre le territoire éloigné de la République allait être plus que suffisant pour lui apprendre et lui faire admettre la réalité…
La première destination du vaisseau fut un ravitaillement en carburant, en eau et vivres sur la planète Vakkar. Tout ceci c’était grâce à un « marchand » Pantoran, nommé Jarlmarh Krahk. Plus qu’un marchand c’est plutôt un contrebandier. Ça, Xenia l’avait découvert en fouinant un peu partout dans le transporteur, alors qu’elle cherchait à se soustraire à la surveillance de l’équipage. Les marchandises déclarées étaient dans la soute, mais il y en avait d’autres, glissées entre les cloisons qui ne l’étaient sûrement pas. Et la rouste que la Chiss fouineuse avait prise après l’avoir découvert lui avait passé l’envie de recommencer à aller regarder ce qu’il y avait derrière les cloisons. Et cela continua ainsi pendant encore quelques jours avant d’atteindre Coruscant, ce qui devait être la destination finale de la petite Xenia, et que le Pantoran serait débarrassé d’elle.
Comme la raison de son exil était sa sensibilité à la Force, la place pour un être comme la Chiss était le temple Jedi. C’était courant que des gens apportent des enfants sensibles à la Force aux Jedi. Mais la sensibilité à la Force de la Chiss n’était pas assez importante pour intéresser les Jedi. De tout ça, Xenia n’en avait pas de souvenir précis, si ce n’est un Jedi qui l’avait encouragé au début et l’avait réconforté après que son échec était consommé. Elle ne se souvenait plus de son nom et à peine son visage, seulement de sa gentillesse. Cependant, son avenir ne se ferait pas parmi ces êtres étranges. Si le Pantoran Jarlmarh Krahk n’était pas un « ami » de ses parents, que serait-elle devenue ? Quoi qu’il en soit, c’est le Pantoran qui finalement acceptait de prendre la charge de la gamine, après plusieurs questions insistantes de la part des Jedi et quelques recommandations au cas où. Il s’était surement demandé ce qu’il allait en faire. Mais comme il avait côtoyé les Chiss plusieurs fois, il savait bien qu’ils en ont dans la cervelle. C’est ainsi que la Chiss entrait dans la République et cette partie considérée comme connue de la galaxie. D’ailleurs, pour l’anecdote, son prénom Xenia est dérivé en langage basic de son prénom Chiss imprononçable pour les autres langues. C’est en tout cas ainsi que son identité fut prise à l’immigration et de se faire enregistrer comme citoyenne de la République.
Mais il ne faut pas s’attendre de sa part à des « actions civiques » en étant sous l’aile protectrice du Pantoran. Avec lui elle allait apprendre le boulot de « marchand itinérant ». Un titre pour se donner des airs car partout ailleurs c’était le contrebandier. Pour Xenia il était devenu comme un père pour elle. Il lui avait appris les ficelles du métier et d’autres choses. Comme par exemple le fonctionnement d’un vaisseau et son entretien. Chose qui lui sera fort profitable dans l’avenir. Le pilotage, l’astro-navigation aussi. Mais elle avait appris aussi comment il avait pu commercer l’Espace Chiss, tout en ayant l’autorisation de s’y rendre. Une histoire qui était en lien avec les parents de Xenia et un certain appât du gain. Peut être aussi parce de loin, pour les autres races, il ressemblait à un Chiss ? Comprenant ainsi davantage comment le monde fonctionne, la jeune Chiss avait appris d’autres petites choses comme faire transiter les marchandises, falsifier les documents commerciaux, de fret. Tout pour importer ou exporter illégalement les marchandises. Et plus tard, bien sûr, comment faire usage de la « violence légitime » du milieu. Se fixer n’avait jamais été une nécessité, voyageant et découvrant différents mondes de la République, y compris le monde natal de son père d’adoption. A partir de ses dix ans la Chiss s’est vue être installée sur la planète Commenor.
En -5311 BBY, à seize ans, Xenia décidait de changer de voie. Non pas sur un coup de tête mais dans l’idée de pouvoir faire un véritable choix dans sa vie. Chose que l’existence ne lui avait jamais réellement accordé. C’est aussi durant son adolescence que ses dons avec la Force, qu’elle était toujours incapable de l’identifier clairement ainsi, se manifestaient. Rien de bien probant non plus, juste un certain degré de réflexe que beaucoup considèreraient comme inhumain. Rien d’extravagant mais juste de « voir » un coup qui lui frapperait la mâchoire et de l’esquiver, ce qui est encore plus facile lorsque votre adversaire est plein comme une barrique de bière Corellienne et donc ralentie par l’alcool. Vivant sur la planète Commenor depuis près de sept ans, la Chiss avait pu s’engager dans les forces de défense de Commenor. Son envie, au départ, de changer de vie était plutôt un impératif pour elle durant son adolescence et le début de sa vie d’adulte de retrouver une certaine stabilité, quelque chose qui la ferait se sentir Chiss, c'est-à-dire un être méthodique et discipliné. La rigueur militaire ne l’effrayant pas. Ayant déjà des connaissances en mécaniques et une aptitude certaine au pilotage. Elle fut donc admise aux forces de défenses spatiales de Commenor comme pilote sur chasseur. Xenia recherchait de l’action, de l’adrénaline.
Et les évènements semblaient aller dans le sens de ses désirs. La République lançait une nouvelle vague de colonisation des mondes séparant le territoire de la République et celui de l’Espace Hutt. Bien sûr, une escarmouche avait eu lieu au-dessus d’une nouvelle planète qui avait été découverte quelques années plus tôt et baptisée Ondéron. Ace moment là, Xenia venait de terminer sa formation de pilote et avait intégré une unité de chasseurs des forces de défense spatiales de Commenor. Les forces de Commenor n’ont pas été engagées dans ce combat. L’instabilité chronique de cette zone entre les deux puissances était un immense champ de bataille. Mais au grand désespoir de la Chiss, ses chances d’y participer étaient minimes. Prise par une forme d’ambition et l’envie de se distinguer qui l’a poussé à participer à un concours annuel au sein des forces de défense spatiales de Commenor. Ce concours permet à une unité particulièrement douée, efficace, bien notée selon diverses catégories. La récompense ? Le saint des saints, l’intégration en tant qu’unité constituée au sein de la flotte de la République. Mais hélas son enthousiasme n’était pas forcément partagé par ses camarades. Du coup l’unité n’a pas été retenue et de loin. Ce n’est que l’année suivante, alors que la direction de l’unité lui avait été confiée, suite à des changements d’affectations du personnel de l’unité. En ayant la charge, Xenia avait donc l’autorité nécessaire pour pousser ses subordonnés à devenir bien meilleurs.
C’est donc en -5309 BBY que la Chiss intégrait par la petite porte la flotte de la République. Il lui aurait été impossible d’y entrer par la grande, ne serait-ce que parce qu’elle n’est pas née au sein de la République et par la vie qu’elle a menée depuis son arrivée dans l’espace républicain. Etreindre son uniforme, qui reste malgré tout prestigieux malgré le fait que le Chancelier ne soit pas un fervent soutient des forces armées. Mais la politique ambigüe, frileuse, de la République faisait que dès la première escarmouche les politiciens reculaient. La Chiss ne comprenait pas, comme beaucoup de militaires d’ailleurs, mais motus. Les missions étaient de la surveillance, en particulier le long des planètes sur la voie hyperspatiale Perlemienne. Le passage menant à Taanab était le plus difficile. Et parfois les raids pirates autorisés par les Hutt pouvaient donner lieu à de rares et brefs affrontements. Même si cela dépendait de la hiérarchie. Tous les officiers supérieurs n’étant pas pour une forme quelconque d’interventionnisme de leur part dans une zone spatiale échappant à la juridiction républicaine.
Le zèle de la Chiss pouvait être apprécié par certains supérieurs hiérarchiques et s’avéré problématique pour d’autres. Ce qui était considéré par beaucoup de ses détracteurs comme une soif de reconnaissance, pour obtenir des médailles ou de l’avancement. De l’avancement, voir ses capacités reconnues et récompensées ? Bien sûr que oui ! Même si Xenia ne savait pas trop encore comment s’y prendre autrement que par son zèle guerrier en s’attaquant aux auxiliaires des Hutt jouant trop avec les frontières à peine reconnues de la République. Et comme des carriéristes en accord avec l’incurie du Sénat semble diriger les opérations, le lieutenant Xenia Lah’saa fut mutée dans une nouvelle unité et dans un secteur considéré comme calme et pourtant proche de la frontière avec l’Espace Hutt : Sy Myrth.
C’est donc -5307 BBY que la Chiss atterrissait sur cette planète en bout de chaîne de l’espace républicain d’un embranchement de la voie Perlemienne vers l’Espace Hutt. Se retrouver séparée des pilotes qu’elle côtoyait depuis un peu plus de deux ans pour la plupart d’entre eux à une nouvelle unité était une chose dont il fallait s’attendre parfois selon les mutations. Mais le changement était brutal. Ici, la discipline était plus relâchée et la plupart du temps tout n’était que marchandage et corruption. Tout le monde semblait y trouver son compte. Par exemple pour l’entretien des vaisseaux, le carburant ou l’approvisionnement en munitions il fallait payer le personnel qui devait s’en charger. Pour les ordres de missions ? Pareil. Si vous vouliez aller dans un secteur de l’espace où certains vaisseaux en provenance de Boonta en passant par Saleucami ou provenant de jabiim en passant Sy Myrth il fallait «prélever la taxe » et verser leur part aux officiers qui vous permettait de le faire.
Pour la Chiss cette situation était vue comme un retour en arrière. Pourquoi avoir quitté Commenor et les magouilles de son « père adoptif » Pantoran si c’est pour recommencer sur Sy Myrth ? Deux solutions s’offraient à elle. Résister et c’était le meilleur moyen de se faire rétrograder et affecter à des tâches routinières sans importance avec la grande possibilité de disparaître au bout d’un moment. Ou alors de céder et de devenir une pourrie comme les autres. Non pas que Xenia en faisait un cas de conscience moral ou quoi que se soit. Sans doute était-ce parce qu’elle souhaitait quelque chose de plus grand pour elle que de se retrouver à marchander dans un hangar miteux des caisses d’épices provenant des Hutts, de minéraux provenant de Jabiim et bien d’autres choses. Malgré une résistance naturelle au début au vue de son désir de changement de vie, la Chiss avait continué de résister encore un peu. Mais elle tentait de se rassurer en se disant que ce n’était pas bien grave, un crédit par ci, un crédit par là. Mais au final ce petit jeu avait fait naître chez elle l’envie d’en avoir toujours un peu plus, comme d’être sûre de ne pas tomber en carafe quelque part dans l’espace ou à court de munitions. C’est ainsi qu’elle justifiait son avidité.
Tout allait bien jusqu’à l’année -5306 BBY. Des nouveautés avaient eu lieu sur Saleucami dans le monde criminel. Une personne se faisant surnommer par de nombreux convoyeurs spatiaux et autres bourlingueurs de l’espace, la Princesse Pirate, venait de faire son apparition en semblait remettre en question le « système ». Que dorénavant ceux travaillant pour elle ne pourrait être « taxé ». La réaction première a été d’ignorer l’avertissement et de continuer comme d’ordinaire. Grosse erreur. Des incidents se sont multipliés. Les transporteurs qui se laissaient aborder jusque là, ne laissaient plus personne les approcher. Pire, ils étaient soit armés ou escortés. Bien entendu, l’administration corrompue de Sy Myrth, leurs forces de défense et les militaires de la République qui l’étaient aussi ne souhaitaient pas que cela s’ébruite. Il avait fallu s’ingénier à camoufler les pertes subies en vaisseaux et hommes sans parler des profits.
Au bout de quelques mois, il devenait impossible d’ignorer la source de revenue qui glissait entre leurs doigts. Une opération se préparait contre cette « Princesse Pirate » inconnue jusqu’alors. La cible : ses opérations sur Saleucami. Cette planète-oasis est une colonie de Wrooniens avec un port spatial plutôt florissant depuis quelques temps. Sa fortune augmentant ou périclitant en fonction des aléas des relations diplomatiques entre les Hutts et la République. Malgré les tensions de ces dernières années, la richesse de Saleucami ne décroissait pas. Forcément, cela finissait par attirer les convoitises. Quelques vaisseaux furent prêtés par les forces de défenses de Sy Myrth pour combler les pertes républicaines des premières opérations, qui ont été maquillées dans les rapports. Tout ceci ne devait être qu’une « simple opération routinière de police spatiale ».
Prendre les Wrooniens pour des imbéciles n’est jamais une bonne idée. Surtout lorsqu’il y en a parmi eux qui en croque dans ce nouveau « système ». Et prendre les pirates pour des imbéciles pas foutus de s’organiser, surtout quand vous taper dans leurs intérêts, est une autre erreur à ne pas faire. Les deux cumulées peu s’avérer pire que tout. La force de « police » était constituée d’une corvette républicaine, deux patrouilleurs des forces de Sy Myrth maquillés en vaisseaux républicains et une douzaine de chasseurs dont la moitié est piloté par des soldats de Sy Myrth sous les couleurs de la République. Xenia commandait les six chasseurs composés de pilotes républicains. Résultat des courses ? La corvette a finie par se poser sur Saleucami et saisie par les Wrooniens. Un patrouilleur détruit. Le second a voulu s’enfuir pour être capturé par les pirates. Les chasseurs ont été soit détruits ou capturés.
La Chiss avait vu son chasseur être touché par de multiples tirs de laser avant de tomber en rideau. Flottant dans l’espace, désemparé. Elle n’avait pu s’empêcher de jurer et de taper de rager sur son tableau de bord alors qu’elle s’était retrouvée là, impuissante face au carnage. Heureusement pour elle, se sont des Wrooniens qui l’ont récupéré et pas les pirates. Quoique… Ceux qui l’avaient capturée n’avaient pas l’air très sympathique. Mais au moins ne l’avait-elle pas flinguée sur place ou abandonnée dans le vide spatial ! Se retrouver rouer de coups ou en permanence sous la menace d’un blaster n’est jamais plaisant mais les choses n’allait pas plus loin… parce qu’elle portait l’uniforme de la flotte de la République. Les autres captifs, ceux qui étaient de Sly Myrth n’ont pas eu cette chance puisque renvoyés sur leur planète en plusieurs morceaux...
Pour les gens comme Xenia, étant considérés comme des pourris ou pire encore, personne ne risquait de les réclamer. Peut être les officiers, mais cela restait à voir. Seulement autre chose allait être prévu pour eux, un jeu initié par la « Princesse Pirate ». Des enchères. Chaque officier républicain capturé allait être mis aux enchères. Des enchères particulières, car c’était aux « produits » de se vendre. A eux de veiller à être acquis par le bon enchérisseur… Et des enchérisseurs, il y en avait. Des Wrooniens de Saleucami, la fameuse « Princesse Pirate » en chair et en os, des Hutts revanchards et autres esclavagistes. Lorsque ce fut son tour, Xenia avait tenté de résister, d’envoyer paître le premier qui s’avisait d’inspecter de plus près la « marchandise ». Ce qui avait rebuté plusieurs acheteurs potentiels et enhardit d’autres. En l’occurrence un esclavagiste auquel elle avait envie de lui refaire le portrait à coup de blaster, un Hutt qui semblait s’amuser de tout et de rien en d’énormes éclats de rires tout en lâchant des filets de mucus, un Wroonien plutôt glacial avec l’air sadique et la « Princesse Pirate » qui trônait au milieu d’eux, indéchiffrable avec son masque dissimulant son visage.
La Chiss se creusait la tête pour faire en sorte de se retrouver entre les mains de celui qui ne pourrait la retenir trop longtemps. Aucun ne semblait être acceptable à ses yeux. Mais il ne valait pas mieux de faire comme le gars qui l’avait précédé. Il avait finit criblé de tirs de blaster parce qu’il s’était trouvé du courage à ce moment sauf que jouer les braves ne paie pas souvent et lorsqu’on récolte quelque chose on le regrette ensuite… Lui, sûrement, s’il le pouvait encore. Mais heureusement pour elle, Xenia avait une bonne mémoire. A force de chercher quelques actions intéressantes plutôt que de tourner en rond sur Sy Myrth et malgré qu’elle ne soit « que » lieutenant, elle avait eu accès à des données stratégiques plutôt intéressantes sur la zone. En plus d’avoir eu l’occasion de quelques rencontres avec des officiers ici ou là ne dépendant pas de la même station que celle où elle était affectée. Et c’est grâce aux renseignements qu’elle prétendait posséder qu’elle intéressait davantage le Hutt et la « Princesse Pirate ». Et c’est cette dernière qui avait remporté l’enchère.
Cette femme était en réalité une Kuati nommée Illithya Kadnessi. Qui avait dû fuir de Kuat suite à des histoires politiciennes internes au sein de leur aristocratie. Tout ça n’était que leur salade de Kuati. Et ce n’était pas la fin des ennuis, loin de là. A présent il fallait passer aux actes. La Chiss savait des choses, il fallait qu’elle se mette à table. Ce qu’elle a fait bien sûr. Et ce n’était pas suffisant. Après on lui a demandé de « mettre la main à la pâte » si elle voulait vivre. Elle voulait vivre. Et c’est ainsi qu’elle s’engageait sur une voie qui la poussait au reniement. Reniement de tout ce qui l’avait fait choisir de s’engager dans les forces armées de la République, de la fierté de revêtir l’uniforme et de chercher à avancer dans l’institution militaire. Peut être que son nouveau choix était motivé tout d’abord à son instinct de survie et par ses ambitions frustrées suite à sa nouvelle affectation dans cet endroit de la galaxie en perdition ? Un peu de tout ça sans nul doute.
Son test, la « Princesse Pirate » avait choisie. Se serait sur l’un des renseignements fourni par Xenia : un vaisseau de la République maquillé en simple patrouilleur dans une zone sans intérêt mais équipé de capteurs longues portées dépendant du commandement naval du secteur. Sa mission ? Savoir où la dite Kuati se cache et quels sont les déplacements de ses vaisseaux. En gros, la République cherchait par ce biais à établir les routes empruntées par ses vaisseaux, l’identification des vaisseaux par leurs signatures énergétiques et leurs transpondeurs. Cartographier son « empire » criminel. Et la Chiss se souvenait dans quelle zone il pouvait se trouver pendant les prochains jours mais surtout les coordonnées du ravitaillement prévu en cours de mission. Grâce à ces connaissances, il a été possible de tendre une embuscade à la navette de ravitaillement, de se débarrasser de son équipage et de le remplacer par un petit trinôme de pirates déguisés en personnels républicains avec la Chiss comme pilote et guide, ils s’étaient présentés au point de rendez-vous… avec un peu de retard. Ce qui leur avait valu une engueulade par l’équipage de surveillance en mission. Et dès que la navette avait pu s’arrimer à leur vaisseau, Xenia fut envoyée auprès de l’équipage avec un pirate Dévaronien pas très sympathique comme chaperon. Une fois sur place la Chiss jouait son rôle de chieuse avec son grade de lieutenant concernant la paperasse tout en ajoutant que leur dernier rapport transmis était… incomplet, qu’il manquait une partie. Ce qui avait soulevé un air interrogateur de la part de l’équipe de surveillance et du Dévaronien. Xenia n’en menait pas large et elle se retint de pousser un soupir de soulagement en voyant l’officier commencer à ouvrir une session avec son code d’accès. Ni une, ni deux, la Chiss dégainait un pistolet blaster et ouvrait le feu sur deux membres de l’équipage avant que le Dévaronien ne fasse de même… et qu’il se fasse abattre par Xenia. Elle se doutait bien que cette mission de confiance » n’était qu’un moyen de faire une pierre deux coups, profiter de ses renseignements et de se débarrasser d’elle. Quelque chose dans sa tête lui avait hurlé de le faire sans pouvoir réellement le définir. Juste avant que les deux autres pirates ne rappliquent, elle avait eu le temps de télécharger plusieurs données indiquant ce que l’équipe de surveillance avait relevé de « l’empire » criminel de la Kuati et ses vaisseaux.
Bien sur, la mort du Dévaronien avait fait poser quelques questions. Ses explications ne sonnaient pas sincères mais recevait de la part d’un des pirates qui semblait l’apprécier assez pour lui avoir glisser un « bien joué » avant de rentrer « à la maison », en tout cas celle qui allait devenir la sienne dans les années à venir.
Comment passer de la flotte de la République à la piraterie ? Tout d’abord pour rester en vie. La mort du Dévaronien n’avait pas posé plus de problème que ça, sauf pour certains. Une place venait ainsi de se libérer et Xenia avait de quoi acheter sa place à bord avec les données téléchargées. Cela démontrait à sa nouvelle patronne qu’elle en a dans la cervelle. Elle était grillée du côté de la République et coincée avec les pirates. La première ne lui ferait pas de cadeau si elle revenait comme ça et les seconds n’en ont cure de son passé, de ce qu’elle a bien pu faire. Et ce qu’elle venait de faire ne leur posait aucun dilemme moral. Et quelque part, elle se sentait comme de retour à la maison, chez le Pantoran qui l’avait recueillie et fait son éducation pendant des années.
Il lui restait à faire ses preuves. La Chiss fut mise à contribution sur ses connaissances en mécanique et maintenance de vaisseau. Ainsi elle pu découvrir les différents vaisseaux composant la « flotte » de la Kuati. Cela allait du petit vaisseau tout juste bon à aborder un transport isolé et pas trop armé au gros porteur pour acheminer les marchandises, en passant par les vaisseaux aptes au combat. Celui qu’elle préférait était le vaisseau personnel de la Kuati. Il était bien tenu, propre, trop élégant peut être. Mais intéressant pour les équipements de bord. Et peut être parce qu’inconsciemment Xenia souhaitait être proche du pouvoir.
Vers -5305 BBY, la Chiss passait du statut de simple mécano itinérante entre les différents vaisseaux à celui de membre d’équipage à part entière. Mais toujours itinérante, selon les besoins à bord. Comme elle sait piloter un chasseur, elle était surtout présente sur les vaisseaux qui pouvait en accueillir un et qui pouvait avoir le besoin de s’en servir. Ses premières missions avait été du convoyage de marchandises volées qui allaient être revendues. Certains de ces vols se faisaient avec la complicité des autorités planétaires locales. Comme pour le Kolto de Manaan par exemple. Ou un approvisionnement en ressources diverses qui proviennent de la République et dont le flux commercial est parfois suspendu en cas de tension avec les Hutts. Ceux-ci faisant appel aux contrebandiers et pirates pour continuer de les approvisionner, quitte à rançonner des mondes pour cela. Comme ce fut le cas pour Taanab à plusieurs reprises.
Un an plus tard en -5304 BBY, Xenia fut affectée au vaisseau de la Kuati, celui-ci pouvant accueillir deux chasseurs. C’était une marque de reconnaissance de sa part envers la Chiss et ainsi la garder sous son aile et voir s’il lui serait possible de s’appuyer sur elle le moment venu. De ça, Xenia en était bien consciente. Et agissait donc en conséquence. D’après certaines histoires qui courraient sur la Chiss à l’époque et peut être encore, mais à voix basse dorénavant, qu’elle partageait la couche de la Kuati. Xenia savait pertinemment que la patronne avait des amants dans chaque port galactique, mais de ça la Chiss n’en avait cure. C’était juste par ambition, le plaisir n’étant qu’un bonus. Ce rapprochement jusque dans l’intimité du pouvoir lui avait permis d’obtenir un commandement, celui d’un vaisseau de la flotte pirate assemblée de la Kuati. C’était une corvette mais qui devait surveiller certaines routes marchandes, officielles comme officieuses. Les couper pour certains, les protéger pour d’autres. Ce qui l’avait confronté à « l’institution » de l’esclavage pour les Hutts.
Ce créneau est déjà occupé par pas de groupes et d’organisations criminelles ou non. Les plus installés dans ce quadrant de la galaxie, et aussi les plus redoutables, sont les Trandoshans. L’un d’eux, Skyyrskh est un esclavagiste qui aime la chasse et surtout contenter ses clients. Il est nouveau venu sur le marché et n’est pas complètement installé dans le milieu. Un détail intéressant pour Xenia qui devait fournir certains types d’esclaves aux Hutts pour le compte de la Kuati. Donc, elle l’avait pris comme associé. Il se chargeait de la traque aux esclaves contre la possibilité de profiter de certaines installations portuaires aux mains des pirates avec qui il faisait affaire. La Chiss pour sa part pouvait se consacrer à d’autres formes de business. Et ce partenariat permettait aussi à Xenia d’élargir ses perspectives pour l’avenir.
La loyauté chez les pirates, comme dans la plupart des groupes criminels est un concept inexistant. Il arrive toujours un moment ou pour le chef il faut soit passer l’arme à gauche ou simplement passer la main. La première arrive plus souvent que la seconde. Entre -5301 et -5300 BBY cette question s’est finalement posée pour la Kuati Illithya Kadnessi. Ou plutôt que se sont ses subordonnés qui lui ont imposée cette question. Et la réponse aussi. Dans cette conspiration la Chiss comptait bien profiter de la situation. Conformément au plan elle allait se rendre au rassemblement de la Kuati face à ceux qui défient ouvertement son autorité. Se débarrasser d’elle et ensuite ils se partageraient les places. Sauf que Xenia avait une autre idée, s’emparer de l’organisation. La trahison eut bien lieu. Profitant d’être au côté de la Kuati pour l’abattre elle ainsi que ses hommes présents, faisant le tri ensuite avec les autres. Ceux de la conspiration avait deux choix, soit il passait sous ses ordres ou continuait de jouer les rebelles. Acceptant mal l’idée de s’être fait rouler par la petite dernière à obtenir un commandement sous l’organisation et de devoir lui rendre hommage comme la nouvelle chef, ils décidèrent tous de continuer leur rébellion. La fracture fut dommageable. Les ressources étant à présent divisées entre chaque « prétendant ». Chacun se tirant dans les pattes. Dans ces circonstances, Xenia n’a pu que récupérer le vaisseau de la Kuati, qu’elle connait plutôt bien avec un transporteur qu’elle avait eu l’occasion de commander quelques années plus tôt. Et pour finir un accès aux installations portuaires de la planète Boonta. Profitant de ce chaos, des Hutts en ont profité pour s’y installer à leur tour, la nature ayant horreur du vide. Son ancien associé Trandoshan s’était vu pousser des ailes lui aussi sous l’impulsion Hutt. Et la Chiss était pour l’heure incapable de leur résister. Le « petit personnel » qui s’était mis à rêver avait été « licencié » mais pas encore complètement remplacé.
Xenia Lah’saa était bien décidée à ce que le rêve de son ancienne amie Illithya Kadnessi devienne le sien.
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Ven 23 Mar - 23:11
Alyvan Chaldren
Toi j'attendais ta fiche avec impatience, autant se l'avouer
Vite, écris-nous la fin !
Xenia Lah'saa
Rang III - Capitaine de vaisseau
Messages : 286
Date d'inscription : 18/03/2018
Ven 23 Mar - 23:18
Xenia Lah'saa
Merci !
Fiche terminée !
Nathanael Kort
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 332
Date d'inscription : 17/03/2018
Sam 24 Mar - 11:59
Nathanael Kort
Une bien belle fiche que voilà, beau boulot. La longueur est bonne, par contre s'il y a une petite critique que je pourrais faire c'est que, à mon humble avis, l'histoire gagnerait à s''attarder un poil plus sur l'évolution de la psyché du personnage. On voit se dérouler toute une liste d’événement mais l'histoire s'attarder assez peu sur la façon dont chaque événement change Xenia et je trouve cela un peu dommage. Il y a aussi une petite confusion concernant le père adoptif de ton personnage. Au début il est présenté comme un pantoran et ensuite comme un dévaronien.
L'autre point sur lequel je veux revenir est la présence d'échanges commerciaux entre les territoires inconnus (Chiss) et la République. Assez peu probable à une telle époque, trop tôt. Enfin, concernant tes possessions c'est là où ça coince un peu. Fouet + blaster + une base + des vaisseaux + des hommes ça fait quand même beaucoup, tu me l'accorderas. Du coup il va falloir réviser cet ensemble là à la baisse ( avec la possibilité de gagner le reste plus tard, évidemment.)
Au besoin je reste à ta disposition, évidemment.
Xenia Lah'saa
Rang III - Capitaine de vaisseau
Messages : 286
Date d'inscription : 18/03/2018
Sam 24 Mar - 14:37
Xenia Lah'saa
Tu es un rapide Nathanel !
Merci pour ta critique. J'ai modifié ce qui n'allait pas, changé certains trucs et rajouté d'autres.
En espérant que ça ira
Nathanael Kort
Rang III - Chevalier Jedi
Messages : 332
Date d'inscription : 17/03/2018
Sam 24 Mar - 19:26
Nathanael Kort
Félicitations, tu es validé ! Bienvenue, nouvel explorateur de notre galaxie !
Pour bien commencer ton voyage interstellaire, tu peux commencer par faire une demande de rp ou répondre à l’une de celles déjà postées ICI.
Tu peux également poster les débuts de tes Chroniques personnelles, qui peuvent te servir pour organiser tes liens et tes rps, voir te servir de plate-forme pour en obtenir.
Il t’est possible aussi de t’inscrire pour accomplir des missions ou pour exploiter une rumeur, afin d’avoir directement une incidence sur les événements du forum, ICI.
Enfin, n’hésite pas à envoyer des MP aux joueurs dont tu apprécies les personnages pour leur proposer une petite aventure … Qui sait ce qui peut en sortir !
Et surtout … Amuse-toi bien parmi nous
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