Saden Jaryl [Terminé]

Nom : Jaryl
Prénom(s) :  Saden
Surnom(s) :  /
Age : 22 ans
Race :  Humaine
Monde d'origine : Korriban

Côté de la Force : Obscur
Faction : Empire Sith
Rang désiré : III – Guerrier Sith, exploratrice

Pouvoirs de Rang I :
- Concentration I
- Communication télépathique I
- Persuasion de Force
- Maîtrise télékinésique
- Amélioration des sens
- Traduction
Pouvoirs de Rang II :
- Concentration II
- Etranglement de Force
- Se nourrir du Côté Obscur
- Voile de Force
Pouvoirs de Rang III :
- Manteau de l'Ombre
- Eclairs de Force
- Pilotage instinctif
Pouvoirs de Rang IV :
- Tempête de Force



Ambitieuse, voilà le premier point fort de la jeune Sith. Habituée à porter un collier d'esclave pendant presque toute sa vie, elle n'aspire à rien de plus que de faire ses preuves et d'être traitée sur un pied d'égalité avec les Sith au sang pur. Ses capacités dans la Force sont souvent  mises en avant pour cela.
C'est également une pilote émérite. Depuis le début de son apprentissage, elle a du se débrouiller pour utiliser la Force et ses connaissances afin de savoir piloter et utiliser n'importe quel appareil. Aujourd'hui, personne ne peut l'égaler au sein de l'Académie Sith en ce qui concerne l'utilisation d'un vaisseau spatial.
Enfin, on peut également dire que Saden sait faire preuve d'une ouverture d'esprit peu commune chez les Sith. Très tôt, destinée à devenir ce qu'elle est aujourd'hui, on lui a inculqué la soif de connaissances et surtout, la capacité à écouter et à tirer parti des informations, qu'importe leur provenance. Savoir rester fidèle au Code Sith tout en apprenant des autres philosophies de la Galaxie ; une subtilité qui échappe à beaucoup de ses pairs.

Le premier point faible de la jeune femme serait sa corpulence. Fine, la jeune femme compte largement sur la Force et son agilité pour se tirer d'une mauvaise situation. L'usage de la force brute dépasse ses capacités physiques. Un coup de poing bien placé lui ferait sans doute sauter les dents.
Un autre point faible serait, assez logiquement, son manque d'expérience de la vie en général. Devenir une Sith exigeait d'elle une attention pleine et entière, aussi a-t-elle développé, inconsciemment, une tendance taciturne et solitaire qui l'empêche souvent d’interagir comme il le faudrait avec les autres. Cela va parfois jusqu'à un isolement conscient.
Le dernier point faible serait son passé. Saden a porté son collier d'esclave pendant presque toute sa vie, dans le but de lui enseigner l'humilité. Si cela a plus ou moins fonctionné, vu qu'elle en est devenue ambitieuse, cela lui cause souvent des problèmes parmi les autres Sith. Sa condition d'humaine n'est pas toujours un bon point, mais beaucoup de gens la reconnaissent comme une esclave davantage que comme une Sith à part entière.

Les humains sont peu fréquents parmi les Sith, à cette époque. Mais parfois, certains arrivent à faire leurs preuves grâce à la Force ; c'est le cas de la famille Jaryl, dont les deux enfants, nés esclaves, devinrent des adeptes du Côté Obscur et de la philosophie Sith. Saden, l'aînée, et son frère, naquirent dans l'une des rares enclaves habitées de Korriban, au milieu de la servitude et de la pauvreté, voir même de la cruauté. Sensibles à la Force, ils furent pris à leurs parents dès leur plus jeune âge.

Dès le début, à l'Académie, on apprit à la jeune fille qu'elle était et qu'elle serait sa place dans la Galaxie ; une esclave, qui porterait son collier jusqu'au jour où son futur maître déciderait qu'il en serait autrement. Si elle parvenait à survivre au terrible entraînement que ses mentors allaient lui prodiguer, elle gagnerait le droit de prouver sa puissance dans la Force et alors, on jugerait de son aptitude à devenir une Sith à part entière. Accompagnée par son frère et par d'autres enfants, plus ou moins du même âge qu'elle, la fillette dut très vite accepter qu'on la traiterait constamment comme une chose faible et sans valeur. Les Sith au sang pur, hautains dans le meilleur des cas, ne montrait aucune compassion ni aucune tolérance.

La moindre erreur était terriblement punie, et cruellement. L'échec était déjà quelque chose qu'on tolérait peu dans l'Académie, mais il se trouvait toujours une ou deux personnes pour rappeler à Saden que sa condition d'humaine, et pire encore, d'esclave, était une honte aux Sith et qu'elle ferait mieux d'abandonner. La seule compassion qu'elle trouverait en ces murs serait une décapitation simple et rapide. Et pourtant, elle essaya d'en trouver ailleurs. Auprès de son frère, auprès de d'autres adeptes ; voir auprès de certains maîtres, moins cruels que d'autres. Mais en vain. Dès l'âge de huit ans, la jeune apprentie dut se forger un caractère solide, capable de l'aider à supporter la rude concurrence de ce milieu et les nombreuses épreuves, tant physiques que psychologiques, qu'on lui imposait. Toutefois, parmi les Sith chargés d'éduquer ces gamins, il s'en trouvait un qui observait avec une attention très particulière la jeune Saden.

A partir de ses douze ans, on commença à l'évaluer plus précisément. Un premier bilan de son parcours fut même dressé, afin de voir si elle méritait ou non de continuer à vivre parmi les Sith. Elle était frêle, contrairement à la plupart de ses camarades, et profondément taciturne. On ne la voyait jamais sourire ou parler avec les autres. Toutefois, elle était très souple et savait faire des figures complexes qui remplaçaient aisément la force brute. Et sa capacité à maîtriser la Force était remarquable, sans être exceptionnelle. On s'inquiéta de voir ce qu'il se passerait si son frère venait à mourir ; on pensait qu'en tant qu'humaine et esclave, elle serait plus sensible à ce genre de choses. Pourtant, ce fut tout le contraire. La jeune fille s'était éloignée de toute forme de camaraderie, y compris auprès de son propre frère. Le voir échouer à plusieurs reprises n'eut pas grand effet sur elle. Du moins en apparence.

Ils restaient six adeptes, et chacun d'entre eux, s'il réussissait, trouverait un maître ; leur génération comptait suffisamment de places vacantes pour cela. Mais les épreuves, à cause de la présence de deux esclaves, furent volontairement plus ardues que d'ordinaire. Mis en compétition, les six adolescents devaient parcourir une longue distance, sur un parcours qui permettrait de déterminer leurs capacités réelles. L'épreuve était si longue qu'elle s'étalait sur deux jours complets. Et très vite, les maîtres Sith se félicitèrent de voir que cette méthode éliminait les éléments les plus faibles. Il ne resta que trois participants dès la fin de la première journée, et durant la deuxième eut lieu un incident. Un affrontement entre les trois derniers. Saden, son frère et un jeune Sith au sang pur.

Ce fut ce dernier qui, plein de mépris, tenta d'empêcher les deux autres de terminer l'épreuve en les attaquant. Il était parvenu à se tailler un couteau rudimentaire, et s'attaqua d'abord au frère de Saden. Ce dernier parvint à échapper à l'attaque, puis à contre-attaquer pour éliminer le gêneur. Loin de se féliciter d'être seul avec sa sœur, il prit l'arme et tenta de la tuer aussi. Les faibles ne pouvaient pas survivre, et s'il parvenait à commettre ce meurtre supplémentaire, il prouverait qu'il était fort. Tel était le raisonnement dans son esprit brisé par les préceptes et l'entraînement des Sith. Pour la jeune fille, en revanche, ce fut probablement l'acte le plus déterminant de sa vie ; mais également le plus difficile. Blessée au visage, elle ne pouvait pas s'enfuir ; cela aurait été une preuve de faiblesse. Et elle désirait depuis longtemps retirer un jour ce collier d'esclave, à tout prix. Alors elle se défendit, et tua son propre frère en puisant dans le Côté Obscur.

L'épreuve fut stoppée dans le même temps ; une tempête de sable avait ravagé la fin du parcours, rendant impossible d'atteindre à pieds la fin. Les mentors récupèrent une Saden couverte du sang de son frère ; ils ne lui laissèrent pour autant aucun répit. Elle était une apprentie, maintenant. Et elle devait passer outre sa douleur, puiser dedans pour être forte. Ce qu'elle parvint à faire, mais sans jamais oublier quel était le prix du pouvoir ; la souffrance. Une leçon qui ne pouvait que laisser des séquelles indélébiles sur la jeune fille. Son maître, dénommé Darth Raventes, entreprit alors de lui expliquer, en s'assurant qu'elle comprenne bien, les subtilités qu'il attendait d'elle. L'ambition, qu'elle possédait déjà. L'assiduité, qu'elle parvenait à avoir sans trop de mal. La maîtrise de la Force, ce qu'elle était encore loin d'avoir. Et enfin, l'ouverture d'esprit, une chose rare mais essentielle pour tout adepte du Côté Obscur qui souhaitait avoir le pouvoir par la connaissance. Il fut clair dès le début : elle ne serait pas une guerrière émérite, mais une guerrière sage. Ou du moins voulait-il qu'elle devienne comme ça.

Il y avait de nombreux dangers et de nombreuses choses inconnues dans la Galaxie ; pour les connaître, il lui faudrait alors aller les chercher par elle-même. Il l'obligea donc à apprendre à manipuler, grâce à l'entraînement et à la Force, tout type de véhicule et de vaisseau. Il voulait la former pour devenir une exploratrice, une des quelques personnes triées sur le volet qui aurait le privilège d'aller espionner les mondes corrompues par les Jedi et leur République. Mais pour autant, promouvoir le Code Sith et rejeter les idéologies erronées de leurs ennemis ne signifiait pas être sourd à toute autre philosophie. Raventes lui enseigna donc des courants philosophiques méconnus, qui se complétaient plutôt bien avec le Code, et l'incita à pratiquer la méditation pour laisser la Force la guider. Elle était autant un outil qu'un guide.

S'il n'était pas le plus cruel des maîtres, il avait une conception très particulière de l'échec. Pendant les premières années de son apprentissage, Saden ne parvint que rarement à satisfaire les attentes de son maître. Le souvenir du meurtre (nécessaire, mais tout de même) de son frère la hantait. Si être forte signifiait devoir marcher sur les cadavres de sa famille, alors elle n'était pas certaine de vouloir y parvenir comme ça. Raventes l'emmena alors à de nombreux kilomètres de l'Académie, et l'abandonna là. Quand elle parviendrait à retourner auprès de lui, expliqua-t-il, alors elle comprendrait ce que signifiait être fort, et elle comprendrait que les Sith ne devaient pas laisser leurs émotions les dominer ; ils devaient les utiliser pour se rendre plus puissants.

Elle mit pratiquement une semaine à revenir. Perdue dans les vallées et les déserts de Korriban, Saden dut affronter des bêtes sauvages et la redoutable nature de la planète, s'épuisant à user de la Force pour parvenir à repousser les dangers. Ce n'est qu'en puissant dans son désespoir et dans sa colère qu'elle sut trouver la force de continuer. Son frère l'avait trahie ; elle l'avait donc sacrifié pour continuer. Se convaincant de cela, elle parvint à revenir auprès de son maître. Lequel ne la félicita pas, mais il sut à ce moment-là qu'elle était prête à poursuivre l'apprentissage.

Avec le temps, la jeune fille devint plus mûre, et elle ne laissa pas des petits choses comme son corps devenant adulte ou d'autres apprentis se mettre en travers de son chemin. Apprendre à piloter à la perfection était ardu ; plusieurs fois, elle échoua. Maîtriser la Force était épuisant ; elle ne parvenait pas toujours à s'en servir, mais réessayait quand même.  Elle était agile, mais manquait de vigueur lors d'un combat ; peu importait, elle se relevait jusqu'à sombrer dans l'inconscience. Retenir tous les mantras, toutes les connaissances que son maître lui confiait, c'était presque impossible. Mais pourtant, elle continuait. Elle échouait, encore et encore, mais ne baissait pas les bras. Car autour de son cou se trouvait la marque d'un déshonneur et une source de mépris qu'elle désirait plus que tout faire disparaître.

A partir de ses dix-neuf ans, son maître commença à l'envoyer en mission, seule, pour faire preuve de son apprentissage. Elle eut le droit alors à son propre sabre-laser, qu'elle garde encore avec elle aujourd'hui. Que ce soit sur Korriban, Ziost ou Nfolgaï, Saden devait toujours garder en tête les préceptes de Darth Raventes ; elle devait écouter, réfléchir, avant d'agir. Céder à l'impulsion l'aurait transformée en ce qu'il appelait une « idiote de Sith basique ». Ce n'est qu'à ce moment-là que la jeune femme comprit qu'elle servait d'expérience pour son mentor, et pour d'autres Sith. On voulait voir si une humaine, esclave ou non, pouvait atteindre le potentiel des sang purs.

Les tâches confiées permirent de démontrer que tout son enseignement avait porté ses fruits, même si certains s'inquiétèrent de la savoir si faible physiquement. Elle n'était pas particulièrement faible, grâce à l'entraînement fourni par les Sith, mais les standards de leurs guerriers étaient élevés, plus qu'elle. Les doutes furent dissipés quand on s'aperçut qu'elle n'avait pas de maître dans l'art du pilotage, et qu'elle savait user de la Force pour renverser la situation face à n'importe quel homme combattant de son âge. Alors se posa la question suivante ; pouvait-elle vraiment être une Sith comme les autres ? Sans le collier d'esclave, et sans le mépris ?

Oui, et non. Aujourd'hui âgée de vingt-deux ans, Saden voyage à travers les systèmes aux abords des territoires Sith, récoltant toutes les informations qu'elle peut, participant parfois à certaines opérations. Mais si elle n'est plus une esclave, elle est toujours traitée comme telle par beaucoup. La quasi-totalité des Sith ne voit en elle qu'un outil faible, voir une disgrâce, et cette mentalité ne changera sans doute pas. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir l'ambition de changer cela un jour, pour prouver à tous que les humains peuvent eux aussi maîtriser le Côté Obscur. Beaucoup trouvent idiots les tatouages faciaux, symboles de son dévouement. Mais pour elle, c'est autant une preuve qu'un effet voulu ; elle est l'égale des autres, qu'il le veuille ou non. Et elle a bien l'intention de leur montrer.

Rien ne la détournera du Côté Obscur.