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Frenemies [PV Siri]

Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Lun 13 Aoû - 23:18
Alyvan Chaldren
Beaucoup de personnes ne croyaient pas Alyvan quand il déclarait ne pas trouver d’agrément dans son métier de sénateur. Certains pensaient qu’il exagérait, quand d’autres lui rappelaient que s’il ne démissionnait, c’est bien qu’il arrivait à trouver quelque intérêt, même succinct à son travail. Et peut-être était-ce vrai, à la marge, sans qu’il ne se l’avoue. Mais en ce jour précis, il n’arrivait vraiment pas à voir le moindre plaisir dans la tâche qui l’attendait. Il s’agissait de devoir, d’une forme de ligne de conduite qui le poussait à agir pour éviter que tout ne s’effondre, aussi. Il faudrait néanmoins lui démontrer où se trouvait la jouissance dans l’exercice qui consistait à faire assaut d’amabilité envers une personne qui lui inspirait autant de confiance qu’un cartel hutt entier, tout en tentant d’obtenir certaines informations et relations afin de compléter ce qu’il avait pu tirer d’Elayne Halcyon. Quelque part, cette forme de duplicité, ou tout du moins d’intérêt pur, le révulsait. Pourtant, il avait besoin pour Wroona de celle qu’il allait visiter, et ce n’était pas un personnage à prendre à la légère. Au contraire, même, et il était certain qu’un jour ou l’autre, le Chancelier s’en mordrait les doigts. Avec une femme comme Siri Draimas, soit on s’en débarrassait, soit on l’éloignait, soit on se l’alliait. Il n’y avait pas d’autres alternatives. Elle était trop dangereuse pour être laissée ainsi à végéter, sans laisse mais sans confiance. Et à vrai dire, s’il était aux fonctions suprêmes, le wroonien se demandait ce que lui-même aurait préféré. Sans doute qu’à la réflexion, il ne désirait pas avoir la réponse : elle en aurait trop révélé sur lui-même pour lui plaire réellement.

Une inspiration plus tard, un lissage de sa tunique traditionnelle finement ouvragée et un serrage de dents du plus bel effet, et Alyvan se fit annoncer à l’entrée du bâtiment qui menait, entre autres, aux services secrets républicains. Evidemment, l’accès ne lui fut pas refusé, puisqu’il avait obtenu un rendez-vous. Sachant pertinemment qu’il y avait forcément dans le lot des agents à la solde de la Chancellerie, il prit bien garde de dire à haute et intelligible voix qu’il venait pour un motif de sécurité intérieure relatif à sa propre planète. Mieux valait rester discret. Il ne doutait pas que sa venue serait rapportée, aussi il tenait à faire le moins de vague possible, tout comme il était resté des plus silencieux en public sur sa visite de l’enclave de Camaas. Pour le moins, il évaluait, jaugeait, écoutait, et ne tenait aucunement à être vu comme un élément perturbateur. Sa prudence l’y incitait autant que son caractère, lui qui n’aimait pas être sous la lumière des projecteurs et avait tendance à fuir les holo-caméras, à la grande surprise de la plupart de ses confrères.

Après un peu trop de procédures de sécurité à son goût, on l’escorta vers un ascenseur, et il put enfin, après une interminable montée, pénétrer dans un bureau pour découvrir une femme à propos de laquelle les archives et témoignages divers ne mentaient pas. Les quelques collègues qu’il avait interrogé à son propos parlaient de son regard glacial, de son apparence tranchante, de sa présence presque … dérangeante ? Imposante ? Il ne savait pas exactement, mais en arrivant devant Siri Draimas, il ne put s’empêcher de se sentir définitivement mal à l’aise, et espérait que cela ne se verrait pas trop. Il se résolut donc à faire ce pour quoi il était le plus doué, et afficha son habituel sourire bonhomme, avant de dire :

« Amirale … J’espère ne pas vous avoir fait attendre trop longtemps. »

En même temps, ce n’était pas de sa faute s’il avait quasiment dû décliner son état civil sur quatre pages !

« Comme je l’ai expliqué dans mon courrier demandant cette entrevue, je suis ici prioritairement pour des questions d’ordre intérieur, afin de vous transmettre certaines informations, et parce que votre champ d’investigation est plus important que celui des services de ma propre planète, ce qui, je pense, place ce que je vais vous expliquer sous votre juridiction partielle. »

Autant aller directement au but, car il n’avait pas l’impression d’être face à une personne qui appréciait particulièrement les entrées en la matière relativement longues et protocolaires, et comme lui-même pouvait fort bien s’en passer … Eh bien, il ne voyait pas de raison de s’en priver !

« Il y a quelques semaines, un des monorails de la capitale de Wroona a déraillé. Je présume que vous en avez entendu parler. Nous comptons un certain nombre de morts et blessés, et l’attention de ma planète est entièrement tournée vers cet accident et ses conséquences, ainsi que sur les attaques faites contre le gouvernement. Rien d’anormal, me direz-vous, néanmoins, étant donné que j’entretenais quelques doutes suite à ma visite sur les lieux, j’ai demandé une enquête à nos services. »

Il sortit un datapad de sa poche et déclara :

« Tous les éléments trouvés pointent vers un sabotage. Sauf que notre principal suspect n’a aucun souvenir des actes qu’il a commis. Et d’après … un analyste Jedi, il n’avait pas de mauvaises intentions au sens propre, ce qui suppose, je pense, que son libre-arbitre était entravé. Dans tous les cas, il a été commandité, mais les quelques indices pointent vers un voyage dans la Bordure Extérieure, et loin de nos principaux agents.

J’ai pensé que nous devrions collaborer, et que vous deviez être en possession de ces informations, au cas où ce ne serait pas un phénomène isolé. »
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Siri Draimas
Siri Draimas
Rang IV - Amiral
Messages : 54
Date d'inscription : 29/04/2018
Lun 20 Aoû - 19:39
Siri Draimas
Les Services de Renseignements Militaires de la République avaient perdu beaucoup d’influence et de pouvoir depuis l’accession du dernier chancelier à la tête de l’hydre républicaine. Sa directrice s’était vu retirer la majeure partie de ses prérogatives en termes de sécurité intérieure au profit de nouvelles agences fédérales et fédérées, ce qui avait désormais pour conséquences de rendre son administration myope, et dépendantes des autres pour obtenir certaines informations. Si l’échanie s’y était d’abord refusée en signe de protestation, elle avait finalement changé son fusil d’épaules pour apaiser les tensions qui existaient entre elle et la chancellerie. Si elle ne pouvait obtenir la pleine confiance des dirigeants de la République, elle pouvait au moins s’assurer de ne pas détruire les ponts de lumières qui la maintenait en place. Elle avait accepté de faire des concessions, et de jouer leur jeu pour peut-être gagner le temps nécessaire à une nouvelle ascension de ses services aux capacités et pouvoirs qu’elle avait tenu entre ses mains pendant quelques temps. Cependant pendant que le chancelier diminuait et affaiblissait les forces armées, la république se voyait soumise à de nouvelles pressions, internes comme externes et qui, parfois, se révélaient liées. Siri n’avait plus les autorisations nécessaires pour agir légalement sur les affaires internes sans en référer à la Chancellerie et à l’agence responsable, ce qui impliquait une perte de temps qui rendait l’ensemble de la chaine parfaitement inefficace. Peut-être que l’assassinat du sénateur de Coruscant aurait pu être évité sans les actions du Chancelier. Cette affaire était d’ailleurs bien trop étrange et l’enquête si mal menée qu’elle n’avait que très peu avancé : Coruscant continuait d’accuser Alsakan et le Chancelier tournait toujours le dos à l’Ordre Jedi. Siri ne voyait pas en quoi l’Ordre Jedi pouvait être tenu pour responsable et sommée de quitter Caamas alors que l’enquête piétinait et qu’aucune preuve, si ce n’est pas présence du sénateur caamasi sur les lieux du crime, ne venaient étayer la culpabilité de ce dernier.

Devant elle défilait les éléments de cette enquête, sur le grand écran situé sur le mur à gauche de son bureau, lequel était placé au milieu de la pièce. Il n’y avait pas grande chose provenant du dossier que l’échanie trouvait bien maigre : il n’y avait aucune raison pour Alsakan de faire assassiner le sénateur de Coruscant, et la culture caamasi condamnait la violence sous toutes ses formes. Qui pouvait donc être le meurtrier selon cette hypothèse ? Cette interrogation l’avait mené à demander l’organigramme du cabinet du sénateur puisque ces personnes avaient tous accès aux appartements de ce dernier. La militaire n’avait hélas pu poursuivre son analyse, les responsables de la sécurité intérieure s’étant opposé à ses demandes d’information sur les membres du cabinet. Ce refus ne l’avait pas surprise outre mesure puisqu’elle n’était pas en charge de l’enquête et n’avait aucune justification valable à donner pour pouvoir accéder à ces données. C’était un comble pour celle qui avait eu, pendant un temps, la possibilité de se gaver de la moindre information sans avoir besoin de se justifier. Elle devait également désormais faire avec les espions que le chancelier lui avait imposé en même temps qu’il avait restreint ses pouvoirs, ce qui l’empêchait de s’immiscer aussi facilement dans les affaires des autres sans y avoir été invitée. Siri le faisait toujours, bien évidemment, mais cela demandait plus de finesse, et donc de temps. Enfin, il y avait ces sénateurs et autres délégations qui demandaient à être reçu pour mieux la surveiller et s’assurer qu’elle en savait plus sur les autres que sur eux. Son rendez-vous du jour serait d’ailleurs peut-être du même acabit, bien qu’elle n’eût encore jamais eu à s’entretenir avec la délégation de Wroona. Ils ne la soutenaient pas vraiment mais ne l’avaient jamais réellement condamné non plus, ce qui laissait l’opportunité d’une marge de manœuvre suffisamment conséquente que l’amirale pourrait peut-être exploiter à son avantage.

Le bruit de l’interphone la fit sortir de ses pensées et l’échanie se redressa dans son fauteuil confortable. Elle fit éteindre l’écran d’un geste de la main et appuya de l’autre sur un bouton situé sur son bureau.

« J’écoute »

Une voix masculine, sereine mais protocolaire, grésilla dans le haut-parleur :

« Votre rendez-vous est arrivé, Madame. »

« Très bien capitaine. Faites-le monter. »

Siri relâcha la pression sur le bouton et se leva de son siège pour en faire le tour et se placer devant la fausse fenêtre qui donnait l’illusion que son bureau se trouvait non pas en plein cœur de Coruscant, mais sur son monde natal, Byblos, dont les bâtiments en forme de spires étaient facilement caractérisables. La militaire contempla le paysage pendant quelques instants avant de se saisir d’une télécommande à partir de laquelle elle fit changer l’image et l’éclairement de la pièce par une vue de Coruscant à laquelle on pouvait s’attendre en pénétrant dans la tour des Services de Renseignements Militaires de la République. Elle se servit du reflet artificiel offert par la fausse vitre -un écran-, pour redresser un pan de son uniforme blanc et en retirer un cheveu perdu. Son regard affuté parcouru son reflet à la recherche de la moindre imperfection alors que son esprit cherchait à raviver les informations qu’elle avait collecté sur le sénateur Alyvan Chaldren, représentant de Wroona, qui devait justement arriver à la porte de son vaste bureau flanqué de son aide de camp, celui-là même qui l’avait annoncé à son arrivée aux pieds de la tour.

Le signal sonore en provenance de la porte le confirma et l’échanie prit une grande inspiration. Bien qu’elle avait désormais l’habitude de ce genre de rendez-vous, elle restait toujours à l’affut de la surprise, ou encore de la faute. Elle devait être intraitable.

« Entrez ! »

Elle se retourna alors que le capitaine poussait l’une des deux portes de l’entrée de son bureau, dévoilait derrière lui l’homme qui avait demandé l’audience. Siri porta immédiatement son regard intimidant dans sa direction, souhaitant ancrer une certaine anxiété chez l’humanoïde à la peau bleue. Une habitude sans doute à l’origine de certaines descriptions faites de sa personne. Elle le fixa quelques secondes, avant d’offrir un très mince sourire. Puis l’échanie porta son regard vers le militaire qui escortait le sénateur. L’officier répondit d’un signe de tête et quitta aussitôt la pièce, laissant ainsi le politicien et la militaire en tête à tête.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, sénateur. Néanmoins, je pense que vous comprenez les mesures de sécurité… Bref. Que me vaut l’honneur de votre visite ? »

Siri ne bougea pas d’un pouce et resta debout derrière son bureau, les mains croisées dans le dos, et ce tout au long de son introduction. Son regard, lui, semblait fixe mais glissait rapidement le long de la silhouette, mais principalement le visage, du sénateur grêlé. Elle fut soulagée de le voir synthétiser cette dernière en faisant fit du protocole bien qu’elle ne le montra pas. Siri avait déjà vu des politiciens, et même des amiraux, se répandre en paroles confuses devant elle pour tenter de noyer un poisson qu’elle avait déjà pêché et dépecé avant leur arrivée dans cette salle. Le wroonien avait effectivement mentionné vouloir discuter d’affaires liées à la sécurité intérieure et la militaire avait envisagé un temps de lui refuser cette entrevue en justifiant que la majeure partie de celles-ci étaient désormais hors de sa juridiction. Pourtant, elle l’avait autorisé à se tenir devant elle. Siri le laissa détailler la raison de sa venue avec une froideur et une fausse ignorance qui aurait sans doute fait pâlir bien des officiers qu’elle avait eu sous ses ordres et attendit qu’il eût sortit son datapad pour finalement se « réveiller » : son corps sembla se détendre légèrement et elle baissa la tête un instant avant de la relever et de prendre à son tour la parole.

« J’ai effectivement entendu parler de terrible accident, sénateur, et je vous présente mon soutien le plus sincère. Je vous remercie également pour cette main tendue. Soyez certain que je serais ravie de collaborer avec vous et vos services, dans les limites de ma juridiction. »

Elle délia ses mains pour les ramener devant elle et fit plusieurs pas en avant pour arriver à portée de son bureau. Son regard glissa autour du sénateur avant de revenir sur lui, moins accusateur qu’auparavant. Il venait de lui donner des informations qu’elle ignorait. Elle ne pouvait pas tout savoir, même si elle en connaissait beaucoup plus qu’elle ne devait.

« Vous avez parlé d’un sabotage… C’est intéressant. Tout semblait pourtant pointer vers un incident. Peut-être que certains devraient être aussi curieux que vous l’êtes, sénateur… » Elle marqua une brève pause, calculée. « Vous, et ce Jedi, j’imagine.

Comment a-t-il fait pour s’assurer que cet homme n’était pas conscient de ses actes ? Avec l’aide de ses pouvoirs ? Que pouvez-vous également me dire sur ce sabotage ? Vous avez dit que c’était un acte prémédité. De quelle manière ? Quels sont vos indices à ce sujet ? »


Siri afficha un air perplexe, bien qu’elle ne remît en rien en doute les facultés des membres de l’Ordre Jedi. Ces derniers ont toujours protégé les valeurs de la République et œuvré pour le bien commun. Néanmoins, leurs méthodes orthodoxes étaient difficiles à utiliser dans un cadre juridique, et étaient facile à remettre en cause par le commun des mortels, qui ne comprenait pas qu’il puisse exister des choses qu’il ne peut sentir, ou voir.

« Je vais voir ce que je peux faire. Néanmoins, comme je vous l’ai dit précédemment, je ne pourrais pas vous fournir plus d’informations liées à la sécurité intérieure de votre monde. Je vous rappelle que le chancelier a réduit notre champ d’investigation, pour le meilleur comme pour le pire. Ce sont vos services qui sont compétents dans ce domaine, ainsi que ceux de la sécurité intérieure fédérale. »

Siri resta volontairement évasive dans sa réponse. Elle ne pouvait pas trop lui en révéler si tôt, bien que les renseignements qu’elle avait collecté au sujet d’Alyvan Chaldren ne le décrivait pas comme un proche collaborateur du chancelier. Néanmoins, la prudence restait de mise. Elle invita finalement le sénateur à poursuivre la discussion en prenant place dans un des fauteuils qui se trouvaient en face d’elle.

« Prenez-place sénateur Chaldren. Puis-je voir ces informations ? »

Elle tendit la main comme pour se saisir du datapad et attendit que le sénateur le lui remette. Lorsque ce fut fait, elle le fit instinctivement passer sur une station blanche pour s’assurer qu’il ne contenait aucun logiciel ou systèmes pouvant corrompre son ordinateur puis elle le connecta.

« Voyons ce qu’il y a à en tirer de plus de ce voyage dont vous me parlez. »

L’échanie l’imita en allant s’asseoir de l’autre côté du bureau et commença par analyser les informations récoltées concernant le voyage vers la Bordure dont le wroonien avait parlé, tout en écoutant éventuelle les nouveaux propos du sénateur. Siri fit cependant une pause assez rapidement, et se tourna vers Alyvan Chaldren pour poser une question assez inattendue, quitte à l’interrompre dans son récit :

« Dîtes-moi, sénateur. Est-ce que vous aimez l’opéra ? »
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Mar 21 Aoû - 23:12
Alyvan Chaldren
« En fait, précisément, c’est votre juridiction qui va être sollicitée, car les indices que j’ai rassemblés, comme je vous l’ai indiqué, vont jusqu’à la Bordure Extérieure … et ce, y compris dans les territoires qui ne sont pas au sein de la République …

Et pour être honnête, je pense que ceci n’est pas une affaire concernant strictement ma planète, mais ayant vocation à déstabiliser l’ensemble de la République. C’est juste le commencement.

Comme vous le verrez sur les documents rassemblés ici, le Jedi a confirmé qu’il n’y avait aucune trace dans la Force de … perturbations malveillantes, disons. Et qu’il était parfaitement possible qu’un sabotage ait lieu, sans que la personne ne soit consciente de ses actes, et ne commette donc pas de son plein gré, en conscience, un acte malveillant. Cela corrobore les soupçons que j’ai autour d’un suspect, qui explique ne pas se souvenir réellement de ce qu’il a fait le jour où les caméras de sécurité l’ont vu saboter quelques mécanismes permettant au monorail de tenir. D’après les analyses psychologiques et neurologiques, il ne ment pas, et pense n’avoir rien fait d’autre que son travail d’ouvrier de maintenance.

Je pense qu’il a été manipulé, même si je ne sais pas exactement comment. Cependant, nous avons retracé l’ensemble de ses déplacements, et il s’avère qu’il revient d’un voyage de famille sur Saleucami. Là encore, il n’y a rien d’anormal, et nous avons les relais pour enquêter discrètement. C’est ce que nous avons fait. Or … Notre homme a disparu plusieurs jours après avoir embarqué sur une navette en direction de l’Espace Hutt. Seul. Sa femme a fini par alerter les autorités, mais l’affaire a été classée sans suite lorsqu’il a déclaré avoir voulu rendre visite à une maîtresse quelconque.

Là encore, c’est sans doute la vérité. Mais cela fait beaucoup de choses étranges autour de cet homme. Et je ne crois pas aux coïncidences. »


Inutile de préciser qu’après un exposé aussi long, Alyvan était absolument hors d’haleine. Mais au moins, il avait, de son point de vue, essayé de répondre à toutes les questions de l’Amirale en un minimum de temps, en condensant au maximum toutes les informations que l’echanie trouverait, sous une forme nettement plus avancée et complète dans le datapad qu’il avait fourni. Il s’apprêtait à achever son monologue quand elle lui posa la question la plus incongrue possible à un moment pareil. Elle aurait voulu le déstabiliser qu’elle ne s’y serait pas prise autrement ! Sauf qu’il en était tellement choqué que sa langue réagit plus vite que son cerveau, comme c’était parfois le cas dans les situations aussi grotesques, et il s’entendit répondre, presque du tac au tac :

« Pourquoi, vous comptez me faire chanter ? »

Et un point pour le Wroonien, un partout, balle au centre, le jeu de huttball pouvait reprendre. Décidément, la réputation particulière de cette femme n’était pas usurpée. Il avait l’impression d’être une proie face à un prédateur qui se pourléchait les babines devant son futur dîner. Sauf qu’il n’était pas une pauvre victime sans défense, nom d’un ultrascope ! D’accord, il n’était ni le plus imposant, ni le plus charismatique, ni le plus puissant des politiciens à être passé par cet endroit, certes, et encore moins le plus expérimenté. Mais s’il arrivait à soigner des virus mortels, ce n’était pas une militaire un brin toxique qui allait l’ennuyer. Foi d’Alyvan, il avait vu bactérie plus coriace !

« Hum, bref … Où en était-je … Oui, à vrai dire, mes soupçons ne s’arrêtent pas là. Vous avez entendu parler de la panne qui a paralysé l’hôpital de Duro-City ? Ou de cet effondrement d’un immeuble sur Sarapin ? Tous des accidents apparemment. Des erreurs dues aux techniciens. Qui ne se souviennent pas de leurs actes.

J’ai conscience que cela fait figure de faits isolés, à l’échelle galactique. Mais en tant que scientifique, j’ai tendance à vouloir voir au niveau microscopique … Et souvent, cela mène à réaliser que le corps tout entier est malade … »
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Siri Draimas
Siri Draimas
Rang IV - Amiral
Messages : 54
Date d'inscription : 29/04/2018
Ven 31 Aoû - 21:00
Siri Draimas
« Seulement si vous savez chanter, sénateur. »

La réponse, claire et limpide, avait instinctivement fusé des lèvres de l’échanie, étonnée d’avoir obtenu une réaction aussi percutante de la part du sénateur wroonien. Elle s’était attendue à le déstabiliser alors que ce n’était pas le but original de la question, mais Chaldren était resté presque parfaitement de marbre avec, en prime, une réplique qui ne collait pas forcément avec le portrait que ses services avait fait de cet individu. On lui avait en effet signifié que le sénateur n’était pas des plus imposants ou puissants des politiciens. Mais en l’état, ce n’était pas bien important. Le mettre en difficulté ne faisait pas partie des objectifs que c’était fixée Siri, bien au contraire, puisque le wroonien se révélait comme une potentielle source stable d’informations qui avait échappé à certaines des directions placées sous son autorité. Preuve en était le recoupement effectué par ce dernier au sujet de divers incidents locaux qui, pris séparément sans posséder certains détails bien particuliers à propos des différents suspects, semblaient parfaitement isolés.

« Il m’est difficile de me tenir au courant de toutes les informations locales, la République est bien trop vaste pour cela. Mais j’en ai entendu parler, oui. »

Siri afficha un fin sourire purement amical. Son cerveau était en pleine réflexion, la matière grise tournant à plein régime pour établir des théories et définir des axes d’enquêtes mais également pour émettre des hypothèses pouvant répondre aux questions laissées en suspens par le sénateur et les informations qu’il avait collecté. Il y avait plusieurs suspects potentiels, certains plus évidents que d’autres, mais les données actuellement possédées ne permettaient pas de confirmer la théorie du sénateur Chaldren et encore moins de désigner un coupable. Les pistes, cependant, existaient belles et bien et méritaient d’être exploitées.

« Quoi qu’il en soit, ce que vous dîtes peut s’avérer très inquiétant, à condition que vous ayez raison. Vous n’êtes pas sans savoir qu’avec l’affaire du sénateur de Coruscant la situation est déjà suffisamment tendue, et que nous n’avons pas besoin d’une déstabilisation supplémentaire qui risquerait de mettre le feu aux poudres. Duro et Sarapin se trouvant dans la sphère d’influence de Coruscant, Alsakan serait la première à être pointé du doigt. Cependant, ce n’est pas le cas de Wroona, et votre homme a disparu au cours d’un voyage en solitaire dans l’Espace Hutt, depuis Saleucami, ce qui rend cette théorie peu probable…

Il est de toute façon trop tôt pour pointer du doigt qui que ce soit. Nous avons trop peu d’éléments pour cela, mais suffisamment de pistes à explorer pour en obtenir. Je vais diligenter une enquête sur la disparition temporaire de votre individu. Nous obtiendrons peut-être quelque chose de plus. »


Quel type d’enquête, avec quels moyens et dans quel but, elle ne le dirait pas. Néanmoins, elle ne risquait rien à affirmer qu’elle allait tout de même tenter d’en savoir plus sur le sujet. En soit, les disparitions dans l’Espace Hutt n’étaient pas des exceptions et n’étaient donc pas surprenantes. Il s’agissait généralement de règlements de compte, de piraterie ou d’enlèvement. Dans ce cas précis la situation était différente. Ce qui inquiétait plus Siri était le fait que l’individu ne se souvenait pas de ses actes, et qu’un Jedi avait affirmé que le suspect n’avait jamais eu de mauvaises intentions alors qu’il avait été clairement désigné comme le coupable par les dispositifs de surveillance.

Sortant de sa réflexion pour constater que le sénateur était hors d’haleine, l’échanie attrapa la carafe d’eau disposée sur le coin de sa table et versa le liquide dans un verre qu’elle présenta au wroonien tout en répondant :

« Au-delà de ces incidents, c’est l’absence d’intention de votre suspect. Je n’ai presque jamais vu ou entendu parler de situations similaires auparavant, si ce n’est par l’influence directe d’un Jedi sur l’esprit d’un individu ou suite à un entrainement bien particulier qui ne peut être mené que sur des individus bien spécifiques et sur un intervalle de temps bien trop long pour avoir le moindre sens dans cette situation particulière. A moins qu’il… Oh. »

Siri s’interrompit alors qu’elle s’apprêtait à se servir un autre verre d’eau, son cerveau ayant finit d’analyser le rapport affiché sur l’écran de son ordinateur pour émettre une autre éventualité qui ne lui plaisait guère mais qui expliquerait une partie du récit du suspect concernant son voyage dans l’Espace Hutt : l’implantation de faux souvenirs induits et de réactions instinctives, méthode aussi facile à mettre en place que discrète une fois effectuée. Si cette technique avait été appliqué de façon douce et « naturelle », alors il était possible qu’un Jedi ne puisse discerner aucun blocage lors de son analyse. Néanmoins, discret ne voulait pas dire invisible, et quelques solutions existaient belles et bien pour discerner ce genre d’altération, à condition qu’elles existent.

« Sénateur, il me faudrait faire interroger votre suspect par mes services, si cela est possible. Et contacter les autorités duros et sarapines pour questionner les suspects de leurs affaires respectives. »
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Alyvan Chaldren
Alyvan Chaldren
Rang IV - Sénateur
Messages : 1007
Date d'inscription : 17/03/2018
Mer 7 Nov - 18:10
Alyvan Chaldren
Alyvan adressa un hochement de tête en guise de remerciement à l’Amirale Draimas avant d’avaler cul-sec le verre d’eau qu’elle lui présentait, partant du principe qu’elle préférerait commenter ses assertions plutôt que d’écouter trois politesses, ce qui n’était sans doute pas inexact. Au fond, l’essentiel était déjà assuré : obtenir son attention et une enquête. Sa teneur n’avait pas énormément d’importance, d’abord parce que lui-même allait continuer de diriger des investigations en sous-main, et ensuite parce qu’il estimait avoir fait son devoir de citoyen républicain en avertissant Coruscant de ses soupçons. Si rien n’était fait, il pourrait toujours s’en servir plus tard politiquement. Si quelque chose l’était, il en tirerait profit d’une manière ou d’une autre, en plus d’avoir le sentiment du travail accompli. Comme toujours chez le wroonien, les bons sentiments se mêlaient à des considérations plus terre à terre. Il ne s’en cachait pas, arguant qu’il préférait prendre une voie juste tout en étant avantageuse, plutôt que d’avoir à choisir entre de mauvais choix ou des conséquences néfastes. Sa politique était celle du moindre risque, ou du moins, du risque calculé. Au moins avait-il encore des principes, même s’il eut été hypocrite de dire que l’intérêt ne rentrait pas en ligne de compte. Mais enfin, pour le moment, cela n’avait pas d’importance.

Contrairement à son interlocutrice, ces pseudo-accidents l’inquiétaient tout autant que l’absence de souvenirs des suspects, car il jugeait les deux intimement liés. Cela rendait les enquêtes beaucoup plus aléatoires et sujettes à conclure que ces drames n’avaient pas d’autre cause que des cafouillages techniques, ce qui mettait invariablement en cause la sécurité et les investissements consentis par les gouvernements locaux, fragilisant ces planètes bien davantage que les morts suscités. Restait à savoir à qui profitait le crime. Comme la militaire le pointaient justement, son propre monde, contrairement aux deux autres, n’était pas dans la sphère d’influence coruscantie, ce qui allait à l’encontre d’un commanditaire commun. Hélas, le Sénateur n’était pas certain que des paroles de bon sens suffiraient à calmer les esprits, si la situation devait se dégrader. Chacun s’invectiverait en accusant l’autre de ses propres sévices, comme l’histoire l’avait déjà amplement prouvé. Et le chaos s’ensuivrait. Il suffisait d’une étincelle, vu la poudrière qu’était la République en ce moment. Il espérait seulement éviter que la mèche ne soit allumée. Autant dire qu’il n’était pas des plus optimistes.

« Le bon sens rend cette théorie improbable. Cependant, ce n’est pas la qualité la mieux partagée en cette galaxie … Surtout en cette période troublée. S’il s’avère qu’il y a bel et bien un lien, et que je ne me trompe, alors cela ne risque pas de s’arrêter. Et chacun accusera son voisin, comme c’est déjà le cas sur d’autres sujets … »

Quand on voyait l’ampleur de l’affaire entourant le Sénateur de Camaas qui, bien que n’ayant aucun mobile crédible, faisait office de coupable idéal, il ne fallait pas être devin pour comprendre que l’optimisme en politique n’était pas une option. Et généralement, s’ensuivaient la litanie des griefs n’ayant rien à voir contre les pouvoirs en place, mais qui trouvaient soudain matière à s’exprimer. Les reproches pleuvaient en vague, sans lien, sans logique, uniquement amenés par la hargne des peuples ou de leurs dirigeants … ou les deux. En deux ans seulement, Alyvan avait déjà été témoins de telles situations où, pour une peccadille, un gouvernement tombait à cause de toutes les rancœurs accumulées à son encontre. Un incident avait le pouvoir de déclencher tellement d’horreurs. Il suffisait de voir l’almanach des guerres alsakanies pour s’en rendre compte. Et, ironie, ils étaient à la veille de l’une d’entre elle, à n’en pas douter.
Une chose était à même de le réconforter : au moins la cheffe des renseignements avait-elle saisi les tenants et les aboutissants de l’affaire, et du reste, elle faisait preuve d’une certaine agilité mentale pour dévider les fils de ce qu’il sous-entendait. C’était assez agréable, il fallait l’admettre, de travailler avec des gens intelligents. Peut-être qu’il s’agissait là d’une manifestation d’arrogance mal placée, mais Alyvan s’agaçait assez souvent de la lenteur de certains de ses collègues au Sénat lorsqu’il avançait ses raisonnements scientifiques, et ce alors que lui-même pouvait parfois avoir du mal à suivre certaines discussions techniques en dehors de son champ d’expertise. Là au moins, il avait l’impression de parler à une égale, toute raison gardée, évidemment. En témoignait leur petit ping-pong verbal.

« Vous pourrez l’interroger, évidemment. Je ne peux pas garantir que les autres représentants accepteront, c’est de leur ressort. Compte tenu de leurs allégeances politiques, je doute qu’ils s’opposent à vous. Bon an mal an, vous représentez encore aux yeux de beaucoup une forme d’autorité coruscantie.

Cependant … J’ai déjà pensé à ce qui vous a traversé l’esprit. Mes analystes n’ont rien trouvé en ce sens … et je n’ai pas eu beaucoup de succès non plus, ce qui est assez frustrant.

Ordinairement, une manipulation du cortex cérébral laisse une trace, même ténue, sur les neurotransmetteurs ainsi que sur les synapses cérébrales. C’est certes délicat à reconnaître, je vous l’accorde, mais des scientifiques avec un certain talent dans ce champ peuvent y parvenir. Sauf que … Nos analyses sont revenues entièrement non concluantes. D’où mon intense perplexité.

Soit il s’agit d’une méthode très innovante, soit d’un véritable génie … soit d’autre chose. »
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Siri Draimas
Siri Draimas
Rang IV - Amiral
Messages : 54
Date d'inscription : 29/04/2018
Sam 17 Nov - 23:01
Siri Draimas
Siri le regarda vider cul-sec le verre d’eau qu’elle venait de donner au wroonien. Le sénateur Chaldren avait sans doute atteint son objectif en attirant l’attention de l’échanie et en obtenant une enquête et la directrice n’avait pas pris beaucoup de risques en acceptant. Elle tiendrait parole et agirait, mais si elle voyait que le terrain devait devenir glissant, alors elle mettrait un terme à sa collaboration en détournant la faute sur un autre, fusible ou non. Elle tenait un poste important et des plus exposés et si le sénateur venait à avoir raison, que quelque chose se tramait contre la République mais qu’elle n’avait pas pu le prévoir, alors ce serait sur elle que les accusations retomberaient et nul doute que le chancelier se ferait une joie d’enfoncer le clou pour se débarrasser d’elle. Siri ne lui donnerait pas cette occasion.

A cet effet, l’échanie ne prenait pas autant à la légère les informations que lui avait transmis le wroonien qu’elle ne le laissait réellement paraître. Chaque information avait son importance et se devait d’être étudiée. Plus encore, chaque renseignement devait être décortiqué dans son contexte. Siri ne pouvait émettre de jugement cohérent sur la simple présentation de quelques documents posés sur son bureau. Il lui fallait du temps pour émettre une hypothèse concrète basé sur des faits solides. Elle ne pouvait néanmoins pas nier le fait que la situation s’était détérioré depuis maintenant plusieurs années, la mort du sénateur de Coruscant ne faisant qu’accentuer des tensions déjà bien présentes. Les récents raids mandaloriens, par exemple, n’étaient clairement pas de bon augure et laissaient planer la crainte d’une invasion le long des territoires encore instables de la Bordure et des dépendances situées loin dans l’Espace Sauvage.

« C’est exact. La galaxie emprunte un chemin dangereux que nous ne connaissons que trop bien. La République l’a déjà emprunté auparavant, pour le meilleur comme pour le pire. Les troubles, les menaces, ne rendent pas les personnes sensées. Il ne fait qu’accentuer le sentiment d’inquiétude et la méfiance à l’encontre de ses voisins. »

L'échanie savait de quoi elle parlait, pour avoir mené des missions ayant ces objectifs précis. Siri s’empressa de vider son verre, avant de se lever à nouveau. La militaire aurait bien préféré rester assise dans son fauteuil bien trop confortable mais elle ne pouvait pas tenir en place lorsqu’elle réfléchissait vivement. Elle devait bouger, se déplacer. Maintenant qu’elle y pensait, d’autres incidents s’étaient produits récemment sur d’autres mondes mais pouvaient-ils être imputées aux mêmes commanditaires, si commanditaires il y avait ? Elle avait besoin d’avoir un de ces suspects sous la main pour pouvoir avoir une réelle idée de ce qu’elle devrait éventuellement chercher car elle ne se faisait pas d’inquiétudes pour la suite. Une fois identifiés, elles les trouveraient surement. Ses hommes étaient des plus compétents et ses réseaux plutôt bien étoffés. Et si elle devait recruter, elle le ferait parmi les groupes les plus à même de les retrouver. Aussi, lorsque le sénateur accepta de lui transférer son suspect, l’échanie lui répondit avec un sourire sincère :

« Je vous en remercie. »

Une fois l’individu entre ses mains, elle pourrait faire tout ce qu’elle souhaiterait pour tenter de lui tirer les vers du nez et prouver, ou non, qu’il avait été manipulé et téléguidé à son insu pour commettre son forfait.

S’éloignant de son bureau, un nouveau verre d’eau à la main, Siri se stoppa près de sa « baie vitrée » et enchaîna immédiatement :

« N’ayez crainte. Si vos soupçons sont fondés alors les autres accepteront de me fournir leurs suspects. »

Ils n’auraient pas le choix. Elle ne leur laisserait pas le choix. Siri avait toujours obtenu ce qu’elle souhaitait, et ce n’était pas trois ou quatre gouvernements régionaux qui allaient lui tenir tête. Si le wroonien avait raison et que quelque chose se tramait contre la république, elle irait les chercher par la force s’il le fallait. Le sénateur était un individu intelligent. S’il n’était pas aussi naïf que certains rapports le décrivaient, alors celui-ci devait avoir pleinement compris le sens de son propos.

Siri fit ensuite mine de ne pas réagir aux insinuations du wroonien. Coruscantie, elle ? Pffah ! C’était ridicule. Elle n’œuvrait que pour le bien de la République et avait dû pour cela se mettre à dos Coruscant plus d’une fois. Le Chancelier, fervent défenseur des intérêts de la capitale, la détestait tout particulièrement. Siri Draimas, défenseure des intérêts Coruscantis, n’était qu’un mythe. L’échanie était apitoyée de voir que les sénateurs ne l’avait toujours pas compris. Tout comme ils n’avaient pas compris son discours par suite des accusations perpétrées contre le représentant de Caamas.

Faisant volte-face après avoir bu une gorgée, la vieille femme porta de nouveau son regard vers le wroonien.

« Je vous crois, sénateur, tout comme je crois les rapports de vos spécialistes. Cependant, et sans vouloir remettre en cause vos compétences, il est possible que vos connaissances concernant certaines techniques soient insuffisantes. Ou, comme vous venez de le soulever, que nous soyons face à quelque chose de nouveau qu’il nous faut comprendre. »

La militaire rejoignit son bureau d’un pas martial mais tranquille, et posa son verre avant de préciser :

« Comprenez que je dispose de moyens plus conséquents, et que s’il est avéré que cet homme cache quelque chose, alors soyez certain que nous l’apprendrons.

En revanche, s’il s’agit d’autres choses… ou de certaines personnes possédant certaines facultés, je ne connais qu’un seul intermédiaire et je ne le vois pas commettre ce genre d’actes. Ce n’est pas dans leur nature, et encore moins dans leur philosophie. »
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